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Turquie

Sommet humanitaire mondial: Ban Ki-moon déçu par l'absence du G7

Le premier sommet humanitaire mondial voulu par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a fermé ses portes à Istanbul sur une note plutôt positive, malgré les doutes de certaines ONG au départ. 135 pays étaient représentés et c’était la première fois que des Etats, des ONG, des acteurs du secteur privé et les grandes agences de l’ONU se retrouvaient pour travailler ensemble. Ban Ki-moon a clos le sommet devant la presse en compagnie du président turc Recep Tayyip Erdogan.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le président turc Erdogan à la clôture du sommet à Istanbul le 24 mai 2016.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le président turc Erdogan à la clôture du sommet à Istanbul le 24 mai 2016. REUTERS/Murad Sezer
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Avec notre envoyée spéciale à Istanbul, Juliette Gheerbrant

Pour certains participants c’est sûr, le sommet va faire date dans l’histoire de l’humanitaire. Il se termine en tout cas mieux qu’il n’avait commencé, et mardi soir la plupart des participants se disaient satisfaits.

Ban Ki-moon s’est dit fier de ce sommet mais également déçu par l’absence des dirigeants du G7, à l’exception d’Angela Merkel. Il a interpelé les membres du conseil de sécurité : même s’ils sont absents, ils ont le devoir d’agir. Ban Ki-moon les a appelés à la compassion, à la solidarité, et à faire preuve de volonté politique pour résoudre les conflits.

Le président Erdogan a lui bien sûr rappelé le rôle de son pays dans l’aide aux réfugiés syriens, près de 3 millions en Turquie. Et il a regretté que seuls quelques pays de la région assument la quasi-totalité de cette charge.

1 500 engagements pris à Istanbul

Interrogé sur l’aide promise par l’Union européenne, il a dit qu’il avait évoqué le sujet avec la chancelière allemande, car les milliards d’euros promis ne sont pas arrivés. Sur la question des visas, Recep Tayyip Erdogan s’est emporté : il y a des limites a-t-il dit, il est inacceptable qu’on impose tous ces critères à son pays et il n’hésitera pas à demander au Parlement de ne pas ratifier l’accord conclu en mars dernier avec Bruxelles si la situation ne se débloque pas.

Selon Ban Ki-moon, 1 500 engagements ont été pris. Ils sont le fruit de deux ans de consultations avec les différents acteurs et ils n’ont pas été détaillés à Istanbul. Un bilan sera présenté à la prochaine assemblée générale de l’ONU en septembre.

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