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France / Royaume-Uni / UE

A Paris, David Cameron appelle l'UE à être flexible et imaginative

David Cameron est en campagne européenne pour convaincre ses partenaires qu’il faut réformer l’Europe, alors que les Britanniques devront bientôt répondre par référendum à la question : « Le Royaume-Uni doit-il rester membre de l’Union européenne ? » Le Premier ministre britannique était jeudi soir à Paris où le président François Hollande l’a reçu à l’Elysée. Les deux hommes ont rappelé les liens qui unissent « les deux principales puissances militaires de l’Europe », comme l’a souligné David Cameron. Et ils ont bien sûr évoqué la question européenne.

Le Premier ministre britannique David Cameron et le président français François Hollande à l'Elysée à Paris, le 28 mai 2015.
Le Premier ministre britannique David Cameron et le président français François Hollande à l'Elysée à Paris, le 28 mai 2015. REUTERS/Philippe Wojazer
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Le président français a avant tout longuement insisté sur les convergences de vue entre la France et le Royaume-Uni en matière de politique internationale, de défense, de lutte contre le terrorisme et d’environnement. Sur la question européenne, il a été plutôt bref : « La France souhaite que la Grande-Bretagne reste dans l’UE, a déclaré François Hollande. Il y aura un référendum et ce sera au peuple britannique de choisir souverainement ce qu’il veut pour son avenir. Nous, nous pensons que c’est l’intérêt de l’Europe et que c’est l’intérêt du Royaume-Uni d’être ensemble. »

Le Premier ministre britannique partage ce point de vue. Mais David Cameron était venu pour convaincre son partenaire de la nécessité de réformer l'Union européenne. Car ces réformes seront déterminantes dans le choix que feront in fine les Britanniques. Et il a appelé les Européens à se montrer coopératifs. « Le statu quo ne suffit pas. Et ce qui compte c’est que l’UE et ses 28 membres soient suffisamment flexibles et imaginatifs pour répondre aux enjeux et pour travailler ensemble à des solutions qui rendront l’Union européenne plus forte », a-t-il indiqué.

« Imaginatif » pourrait signifier capable de revenir sur les traités fondateurs. C'est ce que voudraient les Britanniques, mais il n'en a pas été question jeudi soir. C'est une ligne rouge pour la France, tout comme pour l'Allemagne où David Cameron est attendu ce vendredi.

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