Royaume-Uni: la Banque d'Angleterre étudie l'impact d'un «Brexit»
La Banque d'Angleterre a révélé vendredi 22 mai qu'elle examinait actuellement les risques économiques que présenterait une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne. L'éventualité d'un «Brexit» figurait au premier plan des promesses électorales de David Cameron.
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Avec notre correspondante à Londres, Marina Daras
L'existence d'une étude secrète sur l'impact économique d'un éventuel « Brixit » en dit long sur l’avenir des relations entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne. Alors que David Cameron débute tout juste sa campagne de négociations avec l'UE, la Banque d’Angleterre a confirmé vendredi avoir entrepris des travaux afin d’anticiper les implications potentielles d'une renégociation et d'un référendum national.
Cette étude devait rester confidentielle pour ne pas attiser le débat en cours mais a été accidentellement partagée par email avec un journaliste du quotidien anglais The Guardian.
Il ne devrait pas être considéré comme surprenant que la Banque entreprenne un tel travail sur une politique déclarée du gouvernement, mais la Banque d'Angleterre estime qu’il est trop tôt pour discuter publiquement du sujet et assure que les résultats seront partagés « au moment approprié ».
Le gouverneur de la Banque centrale, le Canadien Mark Carney, annonçait pourtant la semaine dernière vouloir plus de transparence et de clarté sur le processus. Il disait redouter l'incertitude engendrée par les promesses de referendum et rappelait aux Anglais que le marché européen restait « la plus grande économie du monde, et le plus grand investisseur au Royaume-Uni ».
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