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UE

Antiterrorisme: la Commission avance à son tour quelques pistes

À Bruxelles, la Commission européenne a présenté ce mercredi 21 janvier ses premières pistes de réflexion pour améliorer la lutte antiterrorisme en Europe. Elles concernent la création d'un registre européen des passagers aériens (PNR) bloqué depuis 2011, une amélioration du fonctionnement de l'espace Schengen sur la libre circulation, ou encore la cybersécurité et la coopération entre les services de sécurité nationaux. Retour sur la conférence de presse prudente du premier vice-président de la Commission Frans Timmermans.

Le Néerlandais Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, photographié le 10 décembre dernier à Luxembourg.
Le Néerlandais Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, photographié le 10 décembre dernier à Luxembourg. AFP PHOTO / JOHN THYS
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Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet

C’est au fond, et surtout, un rôle de coordination et de facilitation que la Commission européenne entend assumer en matière d'antiterrorisme. Voilà ce qui ressort des propos de Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, puisqu'aucune annonce fracassante de nouvelle directive ou de nouvelle loi n’est mise en avant. La Commission veut éviter de faire des propositions précipitées avant la réunion des ministres de l’Intérieur de l'UE dans huit jours à Riga (Lettonie), et avant un sommet européen dans trois semaines. Il est palpable que la Commission doit composer avec le fait qu’en matière de sécurité, les compétences sont avant tout nationales.

Sur le registre européen des passagers aériens (PNR) par exemple, la Commission veut œuvrer avec les Vingt-Huit et le Parlement de Strasbourg. Il est question d'une possible modification du texte existant si les eurodéputés le réclament. Pour autant, Frans Timmermans a presque été jusqu’à juger absurde qu’un tel instrument n’existe pas encore entre les Etats membres, alors qu’il existe déjà entre l’UE et les Etats-Unis. De la même façon, la Commission veut aider à surmonter les réticences des Vingt-Huit quant à l'échange de renseignements ou à l'augmentation des moyens alloués au contrôle des frontières de l’espace Schengen. Surtout, la Commission veut relever « l’immense défi » du maintien d’une société européenne ouverte et libre où chacun trouve sa place, en particulier les communautés juives, qui doivent être rassurées sur leur avenir au sein de l’Union européenne.

→ Lire aussi : La France met le paquet pour renforcer la lutte antiterrorisme

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