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Ukraine

Crash du vol MH17: les dépouilles des victimes sont arrivées à Kharkiv

Alors que la journée de demain a été décrétée jour « de deuil national » aux Pays-Bas, un avion militaire belge vole en direction de l'Ukraine ce mardi 22 juillet. Il est chargé de rapatrier les boîtes noires du Boeing malaisien en Grande-Bretagne où elles seront analysées. L’appareil transporte aussi des experts techniques et des représentants de l'ONU. Les dépouilles des victimes du crash, elles, sont arrivées à Kharkiv plus tôt dans la journée.

Le train transportant les dépouilles des victimes du crash du vol MH17, en gare de Kharkiv, le 22 juillet 2014.
Le train transportant les dépouilles des victimes du crash du vol MH17, en gare de Kharkiv, le 22 juillet 2014. REUTERS/Gleb Garanich
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Avec notre envoyée spéciale à Kharkiv, Anastasia Becchio

C’est au Pays-Bas qu’aura lieu l’identification des victimes. C’est d’ailleurs pour cela que les familles n’ont pas été invitées à venir en Ukraine. Les premiers cercueils partiront en avion demain, mercredi 23 juillet, de l’aéroport de Kharkiv.

Depuis l’arrivée, à la mi-journée, de cinq wagons réfrigérés venus de la région séparatiste de Donetsk, des experts et des médecins légistes néerlandais, malaisiens, allemands et ukrainiens s’activent dans l’enceinte d’une usine de fabrication de chars située en périphérie de la ville.

La zone est protégée par de hauts murs, les grilles de l’entrée principale ne s’ouvrent que pour laisser passer les délégations autorisées. Le travail va se poursuivre toute la nuit, il s’agit notamment de déplacer les dépouilles des victimes dans des cercueils afin qu’elles puissent être transportées en avion.

Un premier appareil attend déjà à l’aéroport international de Kharkiv. Pour l’instant, il n’y a aucun moyen de connaître l’identité des victimes. « Nous ne savons pas si elles sont australiennes, néerlandaises, belges ou allemandes. Cela, nous ne le saurons qu’après les opérations d’identification menées en Hollande », explique un officier de police néerlandais qui dirige l’opération d’experts en Ukraine.

Il affirme que, pour l’instant, ses équipes ont retrouvé 200 corps et n’exclut donc pas que des restes humains se trouvent encore dans la région où s’est produite la catastrophe jeudi 17 juillet. Il faudra alors retourner dans la région où se déroulent les combats.

Réactions dans les deux camps

Vladimir Poutine a assuré que Moscou ferait son possible pour aider l'enquête, y compris user de son influence auprès des séparatistes pro-russes. Mais le président russe appelle aussi Kiev à cesser tout combat. Son homologue ukrainien a demandé à ses forces d'interrompre leurs opérations dans un rayon de quarante kilomètres autour du site du crash, zone qui ne comprend pas Donetsk.

L'Union européenne ne compte pas relâcher pour autant la pression sur la Russie. Elle publiera, jeudi, une nouvelle liste de personnalités et d’entités russes visées par des sanctions ciblées dans les secteurs technologiques et militaires. Concernant le secteur de la défense, les restrictions d'exportations ne concerneront que les futurs contrats.

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