Commémorations du 8 mai 1945: François Hollande prône une relance du «triangle de Weimar»
Pour les cérémonies du 8 mai, commémorant la victoire des alliés sur le nazisme en 1945, François Hollande a accueilli à Paris son homologue polonais, Bronislaw Komorowski. Le président français a notamment insisté sur sa volonté de relancer «l'amitié entre la France, l'Allemagne et la Pologne».
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François Hollande a présidé ce mercredi 8 mai les célébrations du 8 mai 1945 pour la première fois en tant que président de la République. L’an dernier, juste après l’élection, il était bien présent, mais c’était aux côtés de Nicolas Sarkozy, président en fonction jusqu’au 15 mai 2013.
Le chef de l’Etat était accompagné de son homologue polonais, Bronislaw Komorowski, tout au long de la cérémonie. Après avoir déposé une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle, ils ont remonté l’avenue des Champs Elysée entourés de la garde républicaine pour ranimer, ensemble, la flamme du Soldat inconnu au pied de l’Arc de triomphe.
En plus de rendre hommage au tribut payé par le peuple polonais au cours de la Seconde Guerre mondiale, la présence du président polonais Bronislaw Komorowski avait également vocation à marquer la volonté de François Hollande de marquer son attachement à l’Union européenne.
Relancer l'amitié entre la France, l'Allemagne et la Pologne
Un attachement qui passe en particulier, pour François Hollande, par l’axe Paris-Berlin, mis à mal ces dernières semaines, sur fond de débats sur la politique économique à mener en Europe. La France et l’Allemagne doivent se « retrouver ensemble pour une Europe qui soit celle de la croissance et de l'emploi », a déclaré François Hollande dans une interview diffusée sur la chaîne France 2.
Le chef de l'Etat français a également insisté sur la volonté partagée de Paris et de Varsovie de « relancer le triangle de Weimar, c'est à dire l'amitié entre la France, l'Allemagne et la Pologne ensemble pour préparer l'Europe ». « Je veux dire aux Français, y compris dans ce moment de gravité, de souvenir, que nous sommes en train de préparer un avenir, nous le faisons en Europe, nous le faisons en France », a-t-il par ailleurs assuré.
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