Les États-Unis annoncent des limites d'émissions de CO2 pour les centrales à charbon
En pleine campagne électorale, l'administration Biden continue de multiplier les annonces en faveur de l'environnement. Après une vague de mesures variées la semaine dernière, elle durcit, à partir de 2032, les limites strictes aux émissions de gaz à effet de serre de certaines centrales à charbon.
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Les centrales concernées devront capter 90% du CO2 émis lors de la combustion du charbon et ce à partir de 2032 pour les sites qui prévoient de continuer à opérer après 2039. Ces règles vaudront aussi pour les nouvelles centrales à gaz, du moins pour les plus importantes d'entre elles.
Selon les prévisions de l'Agence américaine de protection de l'environnement, cela permettra d'éviter l'équivalent des émissions annuelles de 328 millions de voitures.
Mais l'accueil est partagé. Si une coalition d'ONG salue une mesure « historique », une autre association estime qu'il faudrait plutôt réduire le nombre de centrales.
Car si aucune technologie n'est imposée, celle qui est mise en avant, c'est celle du captage et de stockage de CO2. Or, il n'existe pour le moment qu'une quarantaine de sites de captage dans le monde pour le secteur industriel ou énergétique. En outre, cette technologie reste controversée.
Il n'y a pas que sur le dioxyde de carbone que les centrales devront se serrer la ceinture. Elles devront aussi réduire les émissions de métaux toxiques, la pollution de leurs rejets dans l'eau et des cendres de charbon.
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