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Le coq chante

Pour un réel essor du secteur agricole en Afrique Centrale

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Les 12, 13 et 14 décembre 2017, les ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ont tenu une importante réunion à Libreville au Gabon. Pourquoi une telle rencontre ? En dépit d’un potentiel considérable en terres agricoles, de pluviométrie, de ressources en eau et d’autres moyens de production, en dépit d’une variété très étendue des produits agricoles, pastoraux et halieutiques, l’Afrique Centrale continue d’importer massivement des produits agricoles et alimentaires.(Rediffusion du 21 janvier 2018).

Réunion à Libreville des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Réunion à Libreville des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). © RFI/Sayouba Traoré
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L’idée, c’est de discuter pendant ces trois jours pour trouver des méthodes, et pour mobiliser des ressources devant permettre de développer le secteur de manière concertée dans la sous-région. Il s’agit donc de desserrer cette dépendance vis-à-vis du marché international pour son approvisionnement. Surtout que cette situation accentue l’insécurité alimentaire dans la région, et entraîne une forte prévalence de la malnutrition et de la pauvreté. Plus grave, l’exploitation pétrolière qui constituait le cœur des économies nationales de ces Etats connaît des difficultés, du fait de l’effondrement des cours des principaux produits de base.

Le Présidium.
Le Présidium. © RFI/Sayouba Traoré

On va résumer. Ça va mal dans le secteur de l’exploitation pétrolière. Pourquoi donc ne pas se tourner vers le secteur agricole ? Surtout qu’on a de vastes superficies de terres arables non encore mises en valeur, des rendements agricoles très faibles et des capacités très limitées, pour ce qui concerne la transformation et la commercialisation. Cette action d’envergure régionale est placée sous l’égide de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale. La CEEAC regroupe aujourd’hui 11 Etats membres : Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République Démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, Sao Tomé et Principe, Rwanda. On a donc différents écosystèmes : la savane au nord, la forêt au sud, un réseau hydrographique comprenant le bassin du fleuve Congo et d’importantes façades maritimes. Donc des zones propices à l’élevage, à l’agriculture, à l’agroforesterie, à la pêche et la pisciculture. Difficile de concevoir qu’un tel ensemble se retrouve contraint d’importer des ressources alimentaires.

En images

Invités :
- Abakar Mohammed, chef du service Agriculture et Développement Rural à la CEEAC
- Yves Fernand Manfoumbi, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage du Gabon, chargé de la mise en œuvre du programme Graine
- Henri Djombo, écrivain, homme politique, ministre d'Etat en charge de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche du Congo
- Henri Eyebe Ayissi, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural du Cameroun
- M. Asseïd Gamar Sileck, ministre de l’Agriculture, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles de la République du Tchad
- Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural de la Côte d’Ivoire.

Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski

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