Le Somaliland a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991. Mais, depuis 25 ans, aucun pays ne l’a encore reconnu. Officiellement, c’est une région sous l’égide de Mogadiscio. Une guerre civile dévastatrice éclate en 1988 entre le Nord et le Sud. L’Etat somalilandais de près de 4 millions d’habitants aujourd’hui doit se reconstruire depuis zéro. Mais, contrairement à son voisin du Sud, le Somaliland est parvenu à éloigner la menace Al-Shabab, à établir des élections démocratiques et une gouvernance stable. Il a créé sa propre monnaie, son passeport… Mais sans reconnaissance, l’État fait face à des barrières qui empêchent son développement complet.
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LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Libéraux contre nationalistes, la Pologne est polarisée à la veille des élections européennes ET La colère rurale, carburant du populisme aux Pays-Bas
19/05/202448:30 -
LE SUPPLÉMENT DU SAMEDI Sang contaminé : quand les traitements tuent ET Boxe : 4 ceintures pour un couronnement
18/05/202448:30 -
Boxe : 4 ceintures pour un couronnement
En Arabie Saoudite, ce samedi 18 mai 2024, un nouveau roi sera couronné. Un roi de la boxe. Le Britannique Tyson Fury affronte l’Ukrainien Oleksandr Usyk, pour la réunification des quatre ceintures poids lourds. Le gagnant deviendra, comme on dit, le « champion incontesté » de cette catégorie considérée comme la plus prestigieuse. L’enjeu sportif est colossal et les promoteurs promettent « le combat du siècle ».16/05/202419:30 -
La colère rurale, carburant du populisme aux Pays-Bas
Suite de notre série spéciale « Élections européennes : la montée des nationalismes en question ». Aux Pays-Bas, où l’agriculture intensive est la norme, les lois environnementales déclenchent la colère des agriculteurs. Un nouveau parti populiste, le BBB (Mouvement agriculteur-citoyen) prospère sur cette contestation. Mais cette colère dépasse les seules questions écologiques. Elle se nourrit aussi d’un discours anti-élite qui va peser lors des prochaines européennes.15/05/202419:30 -
Sang contaminé : quand les traitements tuent
Ils sont plusieurs dizaines de milliers, au moins 30 000 Britanniques, à avoir reçu du sang contaminé dans les années 70 et 80. Des patients transfusés, avec des poches de sang non testées… Et des hémophiles, traités avec du sang importé des États-Unis qui ont fini par contracter le Sida, des hépatites ou les deux… Ce lundi 20 mai 2024, cinquante ans après les premières contaminations reconnues, une enquête publique doit enfin rendre ses conclusions, très attendues par les survivants.14/05/202419:30