Accéder au contenu principal
Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une, c'est déjà la rentrée.

Publié le :

Benoit Hamon, ici à l'Assemblée en mai 2016, a annoncé sa candidature à la primaire socialiste pour les présidentielles 2017.
Benoit Hamon, ici à l'Assemblée en mai 2016, a annoncé sa candidature à la primaire socialiste pour les présidentielles 2017. BERTRAND GUAY / AFP
Publicité

En France, c’est la rentrée politique surtout, le Figaro fait sa une sur la veillée d'armes des candidats à la primaire de droite. Le quotidien passe en revue les nombreux postulants. Tandis que l’Express fait sa couverture avec une photo tout sourire de Nicolas Sarkozy.

Mais pour en savoir plus sur le nouveau candidat à la primaire de la gauche, Benoit Hamon, qui s'est déclaré hier soir à la télévision, il faut plutôt lire Libération qui l'a contacté avant son passage sur France 2. « Le problème pour lui », souligne le journaliste Lilian Alemagna, « c'est que à la gauche de Hollande et Valls, l'espace politique est déjà bien occupé. Marie-Noëlle Lienemann et Gérard Filoche ont déjà annoncé leur candidature. Arnaud Montebourg, devrait, lui, accélérer sa campagne, dimanche dans son fief de Frangy-en-Bresse ».

La rentrée des classes en chiffres

« La facture de la rentrée universitaire 2016 sera un peu plus salée que la précédente. +1% selon la fédération étudiante Fage », interrogée par Les Echos. « Les Parisiens en souffrent le plus à cause du coût du logement. »

Par ailleurs le quotidien économique rappelle les enjeux de la rentrée scolaire pour le secteur de la papeterie, qui a vu son chiffre d'affaires baisser de 12% en juillet : « ce marché mature, d'environ 1,5 milliard d'euros, base essentiellement sa croissance sur l'augmentation régulière du nombre d'élèves en France ».

La tempête créée par le burkini continue

Mais elle baisse en intensité. Et le premier ministre essaie d'éviter cet écueil en s'exprimant sur la question dans un entretien à la Provence. Manuel Valls « comprend » et « soutient » les maires ayant pris des arrêtés pour interdire le port du burkini. Il n'est « pas compatible avec les valeurs de la France et de la République », mais il refuse de légiférer en la matière.

Libération consacre plusieurs pages à « ce pavé dans la mer ». Avec notamment un reportage sur une plage de Marseille où Hanane, professeure de français qui a fait le choix du burkini raconte « je ne regrette pas. Se baigner en robe, c'est pas pratique, ça colle. Ce burkini est une libération » Zoubida, en burkini rouge siglé Adidas en rit. « Normalement, je me baigne à la plage des quartiers Nord. Il y a plus de burkinis là-bas. Mais j'avais envie de changer. Manifestement, ça ne pose pas de problème. Tant mieux ! Je me demande pourquoi on crée des fausses polémiques. C'est bon qu'à exciter les fanatiques. »

Une polémique qui provoque rires et incompréhensions à l'étranger

C’est ce qu’écrit l'éditorialiste de la Charente Libre Jean-Louis Hervois : « les journaux britanniques rivalisent de trouvailles pour ironiser sur ce costume de bain d'une seule pièce qui permettrait d'économiser la crème solaire et de nourrir les médias. Comment distinguer le burkini de la combinaison de plongée ? » s'interroge la BBC. Le New York Times se demande à sa Une si « la France n'est pas en train de mettre à jour une nouvelle menace terroriste ».

Le futur retour de djihadistes inquiète

Le Parisien fait sa une sur « l'inquiétant retour des djihadistes français ». Avec le recul de l'organisation de l'Etat Islamique en Syrie, une question « taraude les responsables politiques et sécuritaires, » écrit Frédéric Gerschel : « que faire des djihadistes français qui tenteront de revenir dans l'hexagone lorsque Daech perdra tous ses territoires. C'est un sujet que nous essayons d'anticiper, admet le chef de l'Etat en privée ».

Visite privée de François Hollande au Vatican

Une visite du président au Saint-Siège a été programmée après l'attentat meurtrier commis contre un prêtre dans une église de Normandie. Dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, Dominique Jung fait remarquer : « en arrivant à l'Élysée, François Hollande n'imaginait certainement pas que les questions religieuses marqueraient autant son quinquennat. Les attentats, » poursuit-il, « ont redonné de la visibilité aux instances chrétiennes, juives et musulmanes, qui ont choisi de sortir de leur rôle traditionnel de gardien des rites et de la morale. En écartant le piège de la vengeance et des querelles ethniques, elles ont fait preuve de maturité et de sagesse. Ce faisant, elles ont montré une autorité morale, une unité de ton et une dignité de pensée qu'on aurait aimé trouver pareillement au sein des partis politiques, à Nice comme à Paris ».

Nouvelles prouesses françaises aux Jeux Olympiques de Rio.

L’Equipe
célèbre les résultats de l’hexagone avec une photo pleine page de Melina Robert-Michon les yeux fermés, les mains jointes, comme si elle n'arrivait pas à croire à sa médaille d'argent obtenue au lancer du disque. Photo également en Une du boxeur Sofiane Oumiah qui lui aussi a terminé deuxième dans sa catégorie.

Mais la plupart des commentateurs de la presse française commencent à s'impatienter du peu de médailles remportées par leurs compatriotes et de leurs excuses faciles. Dans les Echos, Guillaume Mejan médite la leçon britannique : « la Grande-Bretagne est actuellement deuxième au tableau des médailles, derrière les intouchables Américains. Ce succès du "team GB" ne doit rien au hasard. Ses origines remontent à vingt ans, après l'humiliation des JO d'Atlanta, quand le pays n'avait fini que 36e avec une malheureuse médaille d'or, derrière l'Algérie ou le Kazakhstan. La Grande-Bretagne a mis toutes les chances de son côté pour briller. Et ça marche. Une culture de la victoire s'est installée, qui porte encore ses fruits aujourd'hui ».

Heureusement écrit l'Opinion, les entreprises hexagonales sont là pour prendre le relais. « Atos bien placé pour la médaille d'or de la sécurité informatique » écrit Cyril Lachèvre. Patrick Adiba, le vice-président exécutif d'Atos, compare : « durant les JO de Londres, nous avions eu à gérer 250 millions d'événements extérieurs, à savoir tentatives d'intrusion informatique. A ce stade, nous ne constatons pas davantage d'attaques à Rio. Ce qui dans le contexte actuel de terrorisme tous azi¬muts est une bonne nouvelle ».

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 05:51
  • 05:16
  • 05:15
  • 05:27
  • 04:50
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.