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Invité du matin

Hervé Verhoosel «Personne ne pourra dire ce soir si le Sommet est un succès ou pas un succès »

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Hervé Verhoosel, porte-parole du sommet humanitaire mondial, est l'Invité du matin sur RFI. Depuis Istanbul, au micro d'Arnaud Pontus, il est revenu sur les enjeux du premier sommet humanitaire mondial, organisé à l'initiative du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, lors de son discours d'ouverture du 1er Sommet humanitaire mondial à Istanbul, le 23 mai 2016.
Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, lors de son discours d'ouverture du 1er Sommet humanitaire mondial à Istanbul, le 23 mai 2016. REUTERS/Osman Orsal
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«En 70 ans d’histoire des Nations unies, jamais un sommet humanitaire n'avait été organisé. Donc, jamais l’ensemble de la communauté humanitaire, les ONG, le secteur privé, les pays et les donateurs ne s’étaient rencontrés autour de la même table. Nous vivons la pire situation humanitaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est dire si ce sommet était vraiment nécessaire. »

« Nous avons plus de 500 organisations non gouvernementales (ONG) participants au Sommet mais nous regrettons, bien sur, l’absence de MSF qui est un acteur très important. »

« Il y a des résultats qui ont été hier annoncés au Sommet, il y en aura d’autres aujourd’hui avec une conférence de presse du secrétaire général par Ban Ki-moon à la fin de la journée, et il y aura d’autres résultats aussi dans les prochaines semaines parce que l’un des objectifs du Sommet était aussi de demander aux participants de venir ici avec des idées et des initiatives. »

Mais les engagements pris depuis hier ne seront pas contraignants ?

« Les gens ne se rendent pas compte que, par exemple, même les engagements pris à l’Assemblée générale de l’ONU ne sont pas contraignants [..] Et même si ça n’est pas contraignant, légalement ça ne veut pas dire non plus que les gens ne les respectent pas. Si vous êtes un pays comme la France ou la Grande-Bretagne, ou l’Allemagne qui va aujourd’hui annoncer qu’elle double son aide humanitaire à l’un des fonds de l’ONU, dans ce cas-là, si vous l’annoncer, en général, vous délivrez ce que vous avez annoncé. »

« Personne ne pourra dire ce soir si le Sommet est un succès ou pas un succès parce que la façon dont le sommet a été préparé est une façon à plus moyen terme, c’est en fait le début des discussions sur une meilleure façon de délivrer l’aide humanitaire donc toutes ces idées sont mises ensembles, sont mises dans un rapport qui est compilé et qui seront discutées. »

« Il y a bien sur des résultats directs déjà, […] mais pour moi, personnellement, le plus important c’est ce qui va se passer dans les semaines et dans les mois à venir, de voir si, effectivement, tous ces participants, 6000 participants, veulent ce changement et veulent trouver des solutions pour aider 130 millions de personnes dans le monde qui aujourd’hui, là ce matin, à l’heure où nous parlons, sont dans une situation précaire. »

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