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G7 / Finances

Le G7 Finances s’ouvre sur fond de tensions sur la taxe Gafa

Taxer les grands groupes du numérique, c'est l'objet d'une passe d'armes entre les États-Unis et la France. Paris va imposer une taxe sur les Gafa, dont une grande partie concernera des groupes américains Google, Facebook et autres Amazon. En réponse, Washington menace de rétorsions économiques. Cette question brûlante sera au cœur du G7 Finances qui a lieu à partir de ce mercredi 17 juillet à Chantilly, au nord de Paris.

Le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire se retrouvera en tête à tête avec son homologue américain, Steven Mnuchin. Ici, à Bercy, le 27 février 2019.
Le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire se retrouvera en tête à tête avec son homologue américain, Steven Mnuchin. Ici, à Bercy, le 27 février 2019. REUTERS/Stephane Mahe
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C'est la dernière réunion ministérielle avant le « grand » G7 réunissant les chefs d'État et de gouvernement de Biarritz le 24 août prochain. Organisé par la France qui préside le G7 cette année, le rendez-vous de Chantilly doit permettre d'avancer sur une réponse internationale aux défis de la fiscalité numérique.

Les tensions entre Washington et Paris vont planer sur ce G7 Finances dont le thème est la « lutte contre les inégalités ». L'une des clés de cet ambitieux programme est d'adapter la fiscalité à la nouvelle donne de l'économie qu'est le numérique.

Pour lutter contre l'optimisation fiscale, Paris a déjà pris les devants seule avec sa taxe sur le chiffre d'affaires en France des Gafa, provoquant les foudres des États-Unis. À Chantilly, il s'agira de s'entendre avec les six autres pays les plus riches pour lutter au niveau international.

Pour le moment, à l'OCDE, les discussions pour trouver un accord en 2020 sont au point mort. Et au niveau européen, aucune position commune n'a pu être adoptée.

Au ministère français de l'Économie, on espère au moins qu'une position de principe sera trouvée au sujet d'un impôt minimal sur les sociétés. Une idée qui contrairement à la taxe Gafa a le soutien des États-Unis.

Au menu des discussions à Chantilly aussi la cryptomonnaie Libra de Facebook qui doit être lancée l'an prochain et plus généralement les moyens de réglementer l'activité des grands groupes du numérique quand elles empiètent sur la souveraineté des États. Une question discutée âprement au même moment devant le Congrès américain.

À lire aussi : Taxe GAFA: ce que dit la loi, ce que veut l'administration américaine

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