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Energie

Les États-Unis autorisent l'Irak de continuer d'importer du gaz d'Iran

Malgré les sanctions contre Téhéran, Washington vient de prolonger de trois mois l'exemption accordée à Bagdad pour qu'il continue d'importer du gaz iranien, dont il est fortement dépendant.

Washington vient de prolonger de trois mois l'autorisation accordée à Bagdad d'importer du gaz iranien.
Washington vient de prolonger de trois mois l'autorisation accordée à Bagdad d'importer du gaz iranien. AFP/ATTA KENARE
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Les tensions persistantes entre les États-Unis et l'Iran, deux pays alliés de l'Irak, inquiètent Bagdad, qui accueille avec soulagement ce nouveau sursis américain de trois mois pour importer du gaz iranien alors que le précédent arrivait à expiration.

Ses infrastructures plus que vétustes occasionnent quotidiennement des coupures d'électricité et provoquent la colère des Irakiens. Le pays subit des températures de plus en plus élevées qui nécessitent un besoin croissant en électricité. Malgré son sol riche en pétrole et en gaz naturel, l'Irak importe 30% de son énergie, d'où sa dépendance vis-à-vis de l'Iran.

Washington écarte le risque d'une envolée des cours du pétrole

En échange de cette nouvelle exemption, Washington pousse les autorités irakiennes à développer ses ressources. Mais selon le président du Parlement irakien, Mohamed al-Halbousi, il faudra encore trois ans aux autorités pour redresser l'économie et tendre vers une autonomie énergétique.

Les États-Unis octroient donc un sursis à l'Irak pour la troisième fois. La première exemption avait été accordée en novembre dernier lors du rétablissement des sanctions américaines portant sur le secteur iranien de l'énergie. Il s'agissait de la conséquence du retrait des États-Unis de l'accord international encadrant la limitation du programme nucléaire iranien.

D'autres pays que l'Irak bénéficient de dérogations. La Chine, l'Inde, le Japon ou encore la Corée du Sud importent du pétrole iranien. En agissant ainsi, Washington évite de se fâcher avec ses partenaires asiatiques et écarte le risque d'une envolée des cours du pétrole due à un arrêt brutal des exportations iraniennes.

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