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Economie

Facebook menacé d'un redressement fiscal à dix chiffres

Facebook est menacé de redressement fiscal aux Etats-Unis. Jusqu'à cinq milliards de dollars sont réclamés par le fisc américain en raison de la sous-évaluation des actifs par le géant d'internet. Facebook devrait faire appel.

Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, le 27 septembre 2015.
Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, le 27 septembre 2015. Reuters
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Le résultat du contrôle des comptes de Facebook est sans appel : le géant d'internet n'a pas payé tous ses impôts au titre de l'année 2010. Et si la sanction devait s'étendre aux années suivantes, le groupe pourrait devoir payer entre trois et cinq milliards de dollars d'arriérés fiscaux, pénalités comprises. C'est ce qu'indique un document déposé auprès du gendarme américain de la Bourse.

Le fisc américain se serait intéressé au transfert d'une partie des activités mondiales de Facebook à la filiale du groupe située en Irlande. Un transfert qui ne concerne pas les Etats-Unis et le Canada.

L'Irlande est souvent choisie comme siège européen des multinationales, car elle est l'un des pays où l'impôt sur les bénéfices des entreprises est le plus attractif de l'Union européenne : soit 12,5%, contre par exemple, 33,3% en France.

Outre Facebook, ce sont Google, Amazon, Twitter, Apple ou encore Yahoo! qui sont régulièrement accusés de vouloir échapper aux impôts, en choisissant d’installer leur filiale à Dublin. Fin juin, Facebook a annoncé des bénéfices records : deux milliards de dollars net, rien que pour le deuxième trimestre de cette année.

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