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Culture africaine: les rendez-vous en décembre 2023

À Hambourg, Nantes, Bordeaux, Poitiers, Kasane, Abidjan, Miami, Dakar, Anvers, New York, Berlin, Paris, Le François, Casablanca…, en salle ou en plein air, voici 17 rendez-vous de la culture afro ou africaine à ne pas manquer en ce mois de décembre. N’hésitez pas à nous envoyer vos prochains événements culturels « incontournables » à l’adresse rfipageculture@yahoo.fr.

Baloji : « Peau de Chagrin x Bleu de Nuit » (2018), photo issue de l’exposition « Augurism » consacrée à Baloji au Musée de la mode d’Anvers. © Photo : Kristin-Lee Moolman © Photo : Kristin-Lee Moolman
Baloji : « Peau de Chagrin x Bleu de Nuit » (2018), photo issue de l’exposition « Augurism » consacrée à Baloji au Musée de la mode d’Anvers. © Photo : Kristin-Lee Moolman © Photo : Kristin-Lee Moolman © Photo : Kristin-Lee Moolman
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À partir du 2 décembre, la Galerie Melbye-Konan présente à Hambourg Spiritual Shymphony, une exposition de l'artiste contemporain Yannick Ackah. Né en 1992 à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, l’artiste revendique l’exploration de ses propres origines et l’héritage de Basquiat et de Picasso. « La référence stylistique à Picasso et à son œuvre est un choix délibéré, car la source d'inspiration de Picasso était également la culture africaine. En utilisant le masque, l'artiste propose une réception contemporaine dans les arts visuels qui aborde le débat actuel sur la restitution. En même temps, il s'agit d'une vision colorée de l'Afrique par la jeune génération d'aujourd'hui. »

Jusqu’au 3 décembre se poursuit le Festival des 3 Continents à Nantes. La 44eédition rend hommage à la réalisatrice sénégalaise Safi Faye en présentant l’intégralité du travail de cette cinéaste pionnière et première femme d’Afrique subsaharienne à avoir réalisé un long métrage. Le festival programme également une multitude de nouveaux films africains : Or de vie de Boubacar Sangaré (Burkina Faso/Bénin), La mère de tous les mensonges d’Asmae El Moudir (Maroc), Al Djanat, Paradis originel de Chloé Aïcha Boro (France/Burkina Faso/Bénin/Allemagne), All the colours of the world are between Black and White de Babatunde Apalowo (Nigeria)…

Du 30 novembre au 4 décembre, à Bordeaux et Poitiers, le festival Afriques en vision invite à la rencontre des cinémas africains indépendants. La 3e édition est placée sous le signe des luttes et nous permet à « décentrer nos points de vue sur des enjeux sociétaux qui ne touchent pas seulement les Afriques, mais le monde entier ». Samedi 2 décembre, il y aura une rencontre conviviale autour « Les représentations des luttes dans les cinémas africains » avec Annouchka de Andrade, Gabrielle Chomentowski, Katy Léna Ndiaye, Thierno Souleymane Diallo, Thierno Dia et Alessandro Jedlowski.

Baloji : « Peau de Chagrin x Bleu de Nuit » (2018), photo issue de l’exposition « Augurism » consacrée à Baloji au Musée de la mode d’Anvers.© photo : Kristin-Lee Moolman
Baloji : « Peau de Chagrin x Bleu de Nuit » (2018), photo issue de l’exposition « Augurism » consacrée à Baloji au Musée de la mode d’Anvers. © Photo : Kristin-Lee Moolman © Photo : Kristin-Lee Moolman

À Kasane, en République du Botswana, se tient du 4 au 9 décembre la 18e session du Comité du patrimoine culturel immatériel qui a considérablement renforcé l’arsenal juridique mondial pour la protection de la culture. Au programme : la sélection parmi les candidatures concernant l’inscription de 55 nouveaux éléments, portées par 72 États.

Le 4 décembre seront annoncées les 10 finalistes de la 9e édition du Prix RFI Talents du Rire consacré aux nouveaux talents de l’humour francophone en Afrique, dans l’Océan Indien et les Caraïbes. Le jury 2023 était constitué de Michel Gohou (président), l’humoriste Mamane, Catherine Guérin (Présidente Gondwana City) et Arnaud Pontus. Le nom du lauréat (et successeur du Camerounais Stephan Dipita) sera dévoilé le 18 décembre.

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Du 7 au 10 décembre, le festival GénèveAbidjan propose des expositions, performances, lecture, débat, rencontres. C’est une déclinaison de l’initiative culturelle GenevAfrica qui attise, de façon très originale, les sensibilités artistiques et littéraires entre la Suisse et l’Afrique, sans oublier Haïti et les Caraïbes.

Du 8 au 10 décembre aura lieu Art Basel Miami Beach, considérée comme la foire internationale d’art contemporain la plus complète en Amérique du Nord. AfriArt Gallery de Kampala y présente une exposition personnelle de l'artiste ougandaise Sanaa Gateja qui est convaincue d’une profonde interconnexion entre les humains et leur environnement. « Son travail appelle à une transformation des normes universelles et mathématiques en actions contextuelles. »

Jusqu’au 10 décembre, la 12e édition de Partcours à Dakar nous invite à de nombreuses expositions explorant la ville et ses banlieues, à d’innombrables événements artistiques non-stop dans 31 espaces d’art réunis. Le centre d’art RAW Material Company présente le travail des architectes Carole Diop et Nzinga Mboup qui convoquent dans La ville est à nous la mémoire collective des dakarois et questionnent leur rapport à leur ville, le tout sous un angle sensible et résolument optimiste. La galerie Selebe Yoon a conçu l’exposition collective Vertigineuses, dévoilant des œuvres des artistes Shahrzad Changalvaee, Mélinda Fourn, Naomi Lulendo, Attandi Trawalley et Nelly Zagury.

Photo issue de l’exposition « Augurism », consacrée à Baloji au Musée de la mode d’Anvers. © Photo : MoMu Antwerp / Stany Dederen
Photo issue de l’exposition « Augurism », consacrée à Baloji au Musée de la mode d’Anvers. © Photo : MoMu Antwerp / Stany Dederen © MoMu - ModeMuseum Antwerpen, Photo : Stany Dederen

À l’occasion de la sortie du film Augure du rappeur, performeur, styliste et réalisateur belgo-congolais Baloji, en course pour les Oscars 2024, le Musée de la mode d’Anvers en Belgique consacre actuellement une exposition (Augurism) aux décors et aux costumes de ses films. « La galerie du MoMu se transformera en un antre du réalisme magique et accueillera l'univers de l'artiste transdisciplinaire ».

Le Festival international de la diaspora africaine (ADIFF) à New York présente jusqu’au 12 décembre son édition 2023. Parmi les thématiques présentées cette année : « Les femmes noires d’excellences », « Pleins feux sur le cinéma sud-africain d’hier et d’aujourd’hui », « Nouveaux films du continent africain » (Guinée-Bissau, Égypte, Burkina Faso, Maroc, Rwanda, Nigeria, République démocratique du Congo, Soudan, Afrique du Sud…).

Objets de Tanzanie et archives coloniales est intitulée une exposition au Humbold Forum de Berlin, en Allemagne. « Le musée ethnologique abrite environ 10 000 objets attribués au territoire de l'actuelle Tanzanie. Une grande partie de ces objets a été appropriée - souvent violemment - à l'époque de la domination coloniale allemande et britannique. » Jusqu’en juin 2024, l'exposition interroge, rappelle et reconsidère les objets du musée et leurs histoires : « à qui et où appartiennent les objets qui se trouvent aujourd'hui dans le dépôt du musée ? »

À Paris, la galerie Fakhoury présente à partir du 14 décembre l’exposition Signes en hommage à Souleymane Keïta (1947-2014). L’artiste sénégalais est considéré comme la figure tutélaire de l’art sénégalais de son époque. « Il est d’abord identifié à la première génération de l’École de Dakar, avant de s’éloigner dès 1975 des courants artistiques de son temps, traçant en écho une trajectoire singulière, mue par ses voyages (Mali, New York) ; ses origines mandingues ; son lieu à soi, l’île de Gorée ; et une quête d’osmose avec la nature et l’univers. »

La Fondation Clément au François à Martinique présente à partir du 15 décembre Révélation ! Art contemporain du Bénin. Cette exposition collective rend visible le foisonnement de la scène artistique contemporaine béninoise et de sa diaspora. À travers plus d’une centaine d’œuvres (peinture, sculpture, installation, art vidéo, dessin, photographie), 42 artistes interprètent des sujets comme leur environnement et la problématique identitaire.

Baloji : « Peau de Chagrin x Bleu de Nuit » (2018), photo issue de l’exposition « Augurism » consacrée à Baloji au Musée de la mode d’Anvers. © Photo : Kristin-Lee Moolman © Photo : Kristin-Lee Moolman
Baloji : « Peau de Chagrin x Bleu de Nuit » (2018), photo issue de l’exposition « Augurism » consacrée à Baloji au Musée de la mode d’Anvers. © Photo : Kristin-Lee Moolman © Photo : Kristin-Lee Moolman © Photo : Kristin-Lee Moolman

Bienalsur rend hommage à María Remedios del Valle dans une exposition à Dakar. Jusqu’au 31 décembre, la biennale sud-américaine décentralisée évoque la figure historique de l'Afro-Argentine à travers le travail artistique de Rodrigo Díaz Ahl. La sculpture va enrichir la collection muséale du monument de la renaissance africaine dans la capitale sénégalaise. Comme d'autres femmes d'origine africaine qui ont combattu pour l'Argentine pendant la transition de la période coloniale à la période républicaine, María Remedios del Valle est devenue un symbole de résistance et de pouvoir national et un emblème pour « notre lutte pour plus de droits ». 

En même temps, Bienalsur organise aussi Between Times and Spaces, une exposition au Maroc. Un projet collectif réunissant au Musée national de la photographie de Rabat 14 artistes marocains et latino-américains.

« Amener le monde en Afrique et amener l'Afrique au monde à travers l'image » est le fil conducteur de la deuxième édition de l’Africa Foto Fair à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Jusqu’au 17 décembre, la plateforme sur place et en ligne souhaite « construire une communauté mondiale qui favorise les échanges et soutient le développement ultérieur de la photographie africaine ».

Jusqu’au 30 décembre, la Loft Art Gallery à Casablanca, au Maroc, dédié un solo show à l’artiste marocaine Malika Agueznay. Artiste pionnière à plus d’un titre, elle est la première femme a développer l’abstraction et prendre part à la modernité marocaine. Ainsi, elle a « contribué, aux côtés des ténors de l’École de Casablanca, à en définir les codes et les formes ».

Le Metropolitan Museum of Art de New York présente jusqu’au 3 mars 2024 les résultats spectaculaires de ses recherches sur Afrique et Byzance exposant « des œuvres d’art rarement ou jamais vues en public » et promettant « un nouvel éclairage sur les stupéfiantes réalisations artistiques de l’Afrique médiévale ». Un évènement très attendu révélant d’une manière inédite les contributions artistiques de l’Afrique du Nord, de l'Égypte, de la Nubie, de l'Éthiopie et d'autres puissants royaumes africains. « À cette époque, l'Afrique du Nord comptait certaines des provinces les plus riches, les plus instruites et les plus cosmopolites de l'Empire romain et de l'Empire byzantin. »

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