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La Corée du Nord mise sur une surveillance numérique de sa population

La Corée du Nord mise sur la surveillance numérique importée de Chine pour accroître son contrôle sur sa population, selon un rapport du site spécialisé 38 North. Bien qu'extrêmement isolé et criblé de sanctions, le pays semble se moderniser et passer à l’ère numérique. Mais les conséquences ne sont pas seulement positives pour la population nord-coréenne, qui pourrait voir se restreindre davantage les très minces espaces de liberté restante.

En Corée du Nord, la reconnaissance faciale et des plaques d’immatriculation serait en pleine expansion, tout comme l’utilisation des caméras de surveillance à l’école ou sur les lieux de travail. (Image d'illustration)
En Corée du Nord, la reconnaissance faciale et des plaques d’immatriculation serait en pleine expansion, tout comme l’utilisation des caméras de surveillance à l’école ou sur les lieux de travail. (Image d'illustration) AFP/Archives
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Avec notre correspondant à Séoul, Nicolas Rocca

Caméras de surveillance, identité biométrique, application de paiement sur téléphone : la Corée du Nord, comme le reste du monde, passe au numérique. C’est ce qu’affirment les chercheurs de 38 North qui se sont attelés à la tâche quasi impossible de suivre les évolutions de la société nord-coréenne.

En plus d’informations en sources ouvertes, ils sont parvenus à mener des entretiens avec plus de 100 Nord-Coréens et des dizaines de transfuges, originaires de provinces variées, et les résultats sont surprenants.

L'importation d'équipements chinois

À l’image du voisin chinois, les paiements via des applications sur téléphones portables se développent notamment à Pyongyang. La reconnaissance faciale et des plaques d’immatriculation serait en pleine expansion, comme l’utilisation des caméras de surveillance à l’école ou sur les lieux de travail. L’État recueille également les empreintes digitales de la population et posséderait les données pour mettre en place un système d’identification biométrique des citoyens.

Ces innovations sont rendues possibles grâce à l’importation d’équipement chinois et de matériel développé localement. Une tendance qui risque d’offrir à l’État un contrôle accru sur la population nord-coréenne, même si le pays reste largement freiné par ses limites structurelles, comme le manque chronique d’électricité.

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