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Chine: l'ex-employé d'un constructeur automobile fait le buzz après avoir été licencié

En Chine, un employé d’un constructeur automobile assure avoir été licencié après avoir acheté un véhicule d’une marque concurrente, en l’occurrence le nouveau modèle de Xiaomi, dernier entrant sur le marché ultra-concurrentiel de la voiture électrique. L’affaire fait beaucoup de bruit sur les réseaux.

Des personnes regardent le premier véhicule électrique SU7 de Xiaomi qui est exposé dans un magasin que l'entreprise a récemment ouvert à Pékin. Chine, le 25 mars 2024. Image d'illustration.
Des personnes regardent le premier véhicule électrique SU7 de Xiaomi qui est exposé dans un magasin que l'entreprise a récemment ouvert à Pékin. Chine, le 25 mars 2024. Image d'illustration. © REUTERS - Tingshu Wang
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Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde

La vidéo publiée le 15 avril dernier sur Douyin (le TikTok chinois) a fait le buzz. Comme lors des interrogatoires de police, on y voit un individu de dos, portant des feuilles A4 avec notamment la mention « SU7 », le nom du dernier modèle de la voiture électrique de Xiaomi. Le géant chinois de la téléphonie a rejoint récemment la longue liste des plus de 200 constructeurs de voitures électriques que compte le pays.

Le blogueur en question assure avoir travaillé pour l'entreprise de voitures électriques Jiyue Motors qui, dit-il, « ne marche plus très fort ». Il précise dans un autre clip avoir été licencié sans raison cinq jours après s’être acheté une Xiaomi SU7. Cette histoire a suscité une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux.

Ce mercredi, Jiyue Motors a répondu dans un communiqué que le blogueur en question était un ancien responsable des relations publiques du groupe et qu’il avait été licencié, non pas pour avoir acheté la voiture d'un concurrent, mais pour en avoir fait la publicité après s’être affiché avec le PDG de Xiaomi lors du lancement de son modèle SU7. Le communiqué précise que cette personne avait également récemment brillé par son absence au travail.

Cette histoire a réveillé des critiques contre la clause de non-concurrence imposée aux employés de nombreuses entreprises en Chine, notamment dans le secteur de l'e-commerce. Une ex-employée de Temu expliquait ainsi au Financial Times avoir été surveillée, puis ruinée par son ex-employeur – cette clause empêchant les salariés de travailler pour la concurrence, même après avoir quitté leur emploi.

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