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Indonésie

Indonésie: Jakarta élit son gouverneur sur fond de questions religieuses

A Jakarta la capitale indonésienne, les bureaux de vote ont ouvert depuis 7 h ce mercredi 19 avril. Plus de 7 millions d'électeurs sont attendus pour le second tour de l'élection du nouveau gouverneur, l'équivalent du maire de la mégalopole. Après une campagne marquée par les tensions religieuses, l'actuel gouverneur chrétien, surnommé Ahok, est à présent au coude-à-coude avec Anies Baswedan, un ancien ministre de confession musulmane.

Un soldat en faction assure la sécurité d'un bureau de vote le 19 avril 2017 à Jakarta.
Un soldat en faction assure la sécurité d'un bureau de vote le 19 avril 2017 à Jakarta. REUTERS/Darren Whiteside
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Avec notre correspondant à Jakarta, Joël Bronner

Certains groupes religieux radicaux avaient annoncé leur intention de venir superviser le scrutin, c'est-à-dire, en clair, de faire pression pour encourager le vote en faveur du candidat musulman. En réponse, des posters géants placardés sur les bureaux de vote rappellent que les policiers sur place sont là pour assurer la bonne tenue du scrutin et éviter toute forme d'intimidation.

« J'admire son intégrité »

Sur un court de tennis grillagé, reconverti en bureau de vote à ciel ouvert, les électeurs d'une circonscription du sud de Jakarta font la queue sur des chaises en plastique installées sur le terrain. Sous son petit voile coloré Sirimurni, 43 ans, agent immobilier, fait part de son soutien à Ahok, l'actuel gouverneur chrétien. « Malgré les attaques religieuses contre lui durant la campagne, il a démontré qu'il peut résister à toute forme de pression. Moi je vote pour Ahok parce que j'admire son intégrité et sa lutte contre la corruption », explique-t-elle.

L'avenir de Jakarta

Le petit doigt couvert d'encre après son vote, Nasti, 63 ans sue à grosses gouttes sous sa tenue traditionnelle. « Pour qui j'ai voté aujourd'hui n'a pas d'importance, ce qui compte c'est que les deux candidats sont bons. Ils ont chacun fait des promesses durant la campagne et pour moi, quel que soit le vainqueur, il fera du bon travail pour Djakarta », affirme-t-elle.

L'avenir de Jakarta, voilà en effet l'essentiel pour les électeurs de la capitale, au terme d'une campagne largement parasitée par la seule question de la confession religieuse des candidats.

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