Accéder au contenu principal
Revue de presse des Amériques

À la Une: l’arrivée prévue de la tempête Barry ravive les stigmates de Katrina

Vue de La Nouvelle Orléans depuis le fleuve Mississippi, avant l'arrivée de l'ouragan Barry, le 11 juillet 2019.
Vue de La Nouvelle Orléans depuis le fleuve Mississippi, avant l'arrivée de l'ouragan Barry, le 11 juillet 2019. REUTERS/Jonathan Bachman
Publicité

La Louisiane n’a pas encore oublié l’ouragan Katrina qui avait tué plus de 1 800 personnes il y a 14 ans, rappelle le Washington Post. Du coup cette nouvelle tempête tropicale qui se transformera en ouragan ce soir ou samedi matin sera un test majeur pour la capacité des digues et des pompes. La Nouvelle-Orléans avait investi près de 14 milliards de dollars dans l’infrastructure anti-inondations. Le gouverneur de la Louisiane a demandé aux habitants de se préparer, de vérifier les endroits où ils peuvent se mettre à l’abri et de suivre les instructions des autorités.

Selon la mairie de la Nouvelle-Orléans, il n’y pas d’évacuation prévue pour l’instant. Ces préparatifs sont aussi à la Une de la Times Picayune, journal de La Nouvelle-Orléans. Les habitants de la côté sud de l’État, épaulé par les autorités, renforcent les digues à l’aide des sacs de sable. Les responsables politiques de la Nouvelle-Orléans restent sereins, rapporte le quotidien. Les eaux du Mississippi vont certes monter, mais pas de manière très dangereuse. Les digues devraient tenir, expliquent les autorités municipales au journal.

Le fils du président Bolsonaro indiqué pour devenir ambassadeur aux États-Unis

Pas une semaine sans polémique provoquée par le président Jair Bolsonaro. Cette fois-ci cela concerne son fils Eduardo. Le président songe à nommer son plus jeune fils qui vient de fêter ses 35 ans ambassadeur à Washington. Explication du père, à lire dans O Globo :  Eduardo, qui est actuellement député, « est un ami des enfants de Donald Trump, parle anglais, espagnol, a une très large expérience dans le monde. A mon avis, il peut être la bonne personne et pourrait parfaitement s’occuper du travail à Washington ». Non, ce n’est pas une blague, écrit le journal Diário do Centro do Mundo. C’est tout simplement du népotisme.

Le journal s’est empressé de vérifier le niveau d’anglais du fils du président, à l’aide des vidéos postés sur YouTube. Verdict : oui, il parle, mais on ne le comprend pas très bien à cause de son fort accent brésilien. Plus sérieux, le commentaire dans Folha de São Paulo. Une éventuelle nomination d’Eduardo Bolsonaro qui devrait de toute façon être confirmée par le Sénat aurait des conséquences politiques. Elle fragiliserait le ministre des Affaires étrangères Ernesto de Araujo, qui se transformerait en une sorte de « Reine d’Angleterre », donc sans véritable pouvoir, écrit le journal.

Au Venezuela, le gouvernement et l’opposition ont mis en place une plateforme de dialogue permanente

C’est à la Une du journal El Universal. Une annonce faite par le gouvernement norvégien qui supervise les discussions entre le gouvernement et l’opposition. Une troisième rencontre entre les deux parties s’était achevée mercredi dernier sur l’île caribéenne de La Barbade. Peu d’informations ont filtré dans la presse. Le Miami Herald s’en étonne d’ailleurs et titre sur la « confusion » qui selon le journal entoure le dialogue.

El Universal rapporte des propos triomphalistes de Diosdado Cabello, le président de l’Assemblée Constituente, composée uniquement de partisans du président Nicolas Maduro. Nous sommes en train de gagner le jeu, a déclaré le numéro 2 du pouvoir vénézuélien, tout en écartant l’idée d’une élection présidentielle anticipée.

Haïti : des « révélations fracassantes » du directeur général de la police

Le journal Le National titre sur les « révélations fracassantes » du directeur général de la Police nationale Michel-Ange Gédéon. En fait, lors d’une réunion avec la Commission sénatoriale justice, sécurité et défense nationale, il a fait certaines révélations concernant l’insécurité et la contrebande en Haïti. Des révélations rapportées par le sénateur Sorel Jacinthe.

Le directeur général de la police accuse certains responsables politiques « de connivence avec les chefs de gang ». Ce qui serait « à la base de l’échec de la lutte contre l’insécurité dans le pays », écrit le journal. Un sujet repris également dans Le Nouvelliste qui cite d’autres propos tenus par Michel-Ange Gédéon : « On ne peut pas avoir une bonne police avec des moyens au rabais. Cela veut dire que la question de moyens, de budget fait défaut à l’institution policière », a déclaré le directeur général de police haïtienne.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.