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Brésil / Pérou

Le groupe de BTP Odebrecht signe un accord avec la justice péruvienne

Odebrecht poursuit son chemin vers une sortie du scandale dans lequel il est depuis longtemps embourbé. Le groupe brésilien de BTP a été épinglé dans le cadre de l'enquête Lava Jato pour des pratiques de corruptions au Brésil, mais pas seulement. Odebrecht est également accusé d'avoir payé des dessous de table au Pérou où les quatre derniers ex-présidents ont été éclaboussés. Cette nuit, Odebrecht a signé - au Brésil - un accord avec la justice péruvienne.

Antenne de la société brésilienne Odebrecht à Lima au Pérou (image d'illustration).
Antenne de la société brésilienne Odebrecht à Lima au Pérou (image d'illustration). REUTERS/Guadalupe Pardo
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Il y a deux grands volets dans cet accord signé au Brésil : Odebrecht s'engage à payer quelque 160 millions d'euros au Pérou au titre de réparations civiles. Une somme qui n'a pas été calculée au hasard, mais sur la base de quatre offres remportées par l'entreprise brésilienne grâce au versement de pots-de-vin. Une somme à laquelle il faut ajouter des intérêts. Odebrecht aura quinze ans pour s'acquitter du total.

Les collaborateurs du groupe seront obligés de répondre

l'accord de plus de 1 000 pages établit aussi les bases de la suite de la coopération de l'entreprise avec la justice péruvienne. Selon deux procureurs de l'équipe spéciale d'investigation sur la chaîne Canal N, le parquet aura désormais un accès sans restriction à des serveurs d'Odebrecht et les collaborateurs du groupe seront obligés de répondre en qualité de témoins à d'éventuelles convocations devant des juges au Pérou. Le Pérou où quatre ex-présidents sont éclaboussés par ce scandale.  

Des sanctions financières renégociées ?

Mais tout cela ne clôt pas le dossier définitivement pour Odebrecht. Des enquêtes ont été ouvertes sur d'autres dossiers que les quatre pour lesquels l'entreprise a reconnu sa culpabilité. La justice péruvienne ne peut pas utiliser contre Odebrecht des informations octroyées dans le cadre de la collaboration, mais rien ne l'empêche de poursuivre ses investigations par ses propres moyens. Et, si de nouvelles pistes apparaissent dans les documents qui seront fournis à la justice, les sanctions financiaires pourraient être renégociées.

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