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La revue de presse des Amériques

A la Une: les aveux de Cohen et du National Enquirer – un danger pour Trump?

Michael Cohen, l'ancien avocat de Donald Trump à son arrivée au Palais de justice d'un quartier de Manhattan, à New York, le 12 décembre 2018.
Michael Cohen, l'ancien avocat de Donald Trump à son arrivée au Palais de justice d'un quartier de Manhattan, à New York, le 12 décembre 2018. ©REUTERS/Jeenah Moon
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Donald Trump a riposté ce jeudi 13 décembre 2018 aux accusations de la justice, en affirmant dans une série de tweets n'avoir « jamais demandé » à son ex-avocat Michael Cohen d'enfreindre la loi. Hier, mercredi 12 décembre 2018, un tribunal fédéral de New York avait condamné mercredi l'ancien avocat et homme de confiance du milliardaire républicain à 3 ans de prison.

Après les aveux de Michael Cohen, il y a ceux de la presse. L'éditeur du National Enquirer admet avoir protégé Trump et coopère désormais avec la justice. American Media International a reconnu avoir versé, lors de la campagne présidentielle de 2016, 150 000 dollars à un ancien mannequin qui dit avoir eu une liaison avec Donald Trump. L’éditeur du National Enquirer a passé un accord avec la justice, un accord prévoyant sa coopération avec les enquêteurs de l’affaire russe. Il a été conclu fin septembre mais n'a été révélé que mercredi, en même temps que la peine de Michael Cohen.

L’accord pourrait se révéler dangereux pour Donald Trump, écrit le site d’information Politico. Car selon des documents et certaines révélations par la presse, le président et son équipe de campagne ont travaillé pendant des années avec le tabloïd dans le but d’étouffer des reportages accablants. L’éditeur a de fait reconnu que la somme versée à Karen McDougal, officiellement pour s'assurer de l'exclusivité du récit de son aventure supposée avec Donald Trump, visait, en réalité « à dissimuler le témoignage du mannequin pour empêcher qu'il n'influence l'élection présidentielle ».

L’Argentine connaît sa première affaire « #metoo »

Une cinquantaine d'actrices argentines se sont mobilisées pour dénoncer des actes de harcèlement et d’agressions sexuelles dans le milieu artistique. Une action déclenchée par le témoignage de l’une d’elles, Thelma Fardin qui a publiquement déclaré avoir été violée en 2009 par l’acteur Juan Darthès. C’est à la Une de Clarin.

Le journal publie de nombreux témoignages d’abus sexuels. Mais également ceux de l’actrice Thelma Fardin qui remercie ses collègues de leur solidarité. Et qui explique aussi pourquoi cela lui a été difficile de parler de ce qui s’est passé. « La première chose à laquelle tu es confrontée dans ce cas, c’est le doute. Les paroles d’une femme qui accuse un homme de l’avoir violé seront toujours questionnées ». Thelma Fardin dit avoir été violée dans une chambre d'hôtel lors d'un tournage au Nicaragua. Les faits étant prescrits en Argentine, elle a déposé plainte au Nicaragua.

Un médium brésilien accusé de violences sexuelles

Plus de 200 femmes accusent un guérisseur, le médium Joao de Deus d’agression sexuelle. Les témoignages se multiplient. O Globo a recueilli les propos d’une femme de 53 ans qui dit être tombée enceinte après un viol. Le médium, connu sous le pseudonyme de Jean de Dieu, lui aurait donné un médicament pour avorter.

Lui-même clame d’ailleurs son innocence. Dans une première apparition publique après les révélations de la semaine dernière, il a été accueilli par des centaines de sympathisants. D’après le Jornal do Brasil, quatre enquêtes sont déjà en cours. Le procureur de l’État de Goias où habite Jean de Dieu a demandé la prison préventive.

Le parlement nicaraguayen suspend les activités de deux organisations de défense de droits de l’homme.

L’Assemblée nationale a annulé les statuts juridiques de Hagamos Democracia et du Centre nicaraguayen des droits de l'homme (CENIDH). Selon le gouvernement qui a demandé au Parlement d’interdire ces deux organisations, elles auraient respectivement soutenu des actes terroristes et violé leurs statuts. C’est à lire dans La Prensa. Dans les colonnes du journal, la directrice du Centre nicaraguayen des droits de l'homme, Vilma Nunez, a qualifié dans la décision d’« exécution perverse ».

Un deuxième canadien arrêté en Chine

Le Devoir rapporte que le gouvernement canadien a effectivement perdu la trace de Michael Spador qui venait de l’alerter sur le fait qu’il faisait l’objet d’un interrogatoire de la part des autorités chinoises. Pour l’instant, Ottawa n’a pas voulu faire un lien entre sa disparition possible et la détention d’un ancien diplomate, Michael Kovrig. Une détention que plusieurs experts en matière de sécurité nationale interrogés par Le Devoir qualifient de « riposte » à l’arrestation de Meng Wanzhou, la dirigeante financière du géant des télécommunications chinois Huawei. Malgré ces deux affaires diplomatiques, le Canada n’a pas haussé le niveau d’avertissement de risque pour les voyageurs canadiens. Mais il a demandé à ses diplomates en poste en Chine de prendre davantage de précautions.

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