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Etats-Unis

Etats-Unis: Donald Trump voulait poursuivre Clinton et Comey en justice

Selon le New York Times, Donald Trump aurait demandé l’ouverture d’une enquête sur sa rivale lors de l’élection présidentielle Hillary Clinton, ainsi que sur l’ancien directeur du FBI James Comey, limogé peu après son investiture. Finalement, aucune enquête n’a été ouverte, mais Donald Trump continuerait d’en parler, révèle mardi 20 novembre le quotidien. Une affaire qui souligne la méconnaissance du système américain par son propre président et qui aurait pu résulter en une procédure de destitution pour abus de pouvoir : en vertu de la séparation des pouvoirs, le président n’est pas autorisé à intervenir dans des dossiers judiciaires américains.

Photomontage avec l'ex-secrétaire d'Etat Hillary Clinton, le 1er juin 2017 à New York, et l'ancien directeur du FBI James Comey, à Washington le 8 juin 2017.
Photomontage avec l'ex-secrétaire d'Etat Hillary Clinton, le 1er juin 2017 à New York, et l'ancien directeur du FBI James Comey, à Washington le 8 juin 2017. ANGELA WEISS, Brendan Smialowski / AFP
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L’intention de Donald Trump de poursuivre Hillary Clinton et James Comey n’est pas surprenante. Mais ce qui l’est dans cette affaire est bien la propension du président américain de vouloir user de son statut pour peser sur la justice. Selon les révélations du New York Times, Donald Trump souhaitait que le ministère de la Justice ouvre une enquête contre son ancienne rivale Hillary Clinton et contre l’ancien directeur du FBI, James Comey.

Donald McGahn, ancien conseiller juridique à la Maison Blanche, a mis fin à ces initiatives. Ce dernier a expliqué au président les risques qu’il encourait si d’aventure il poursuivait cette idée, émise au printemps 2018. Dans un mémo adressé à Donald Trump, il détaille les conséquences de l’ouverture de telles enquêtes, notamment la possibilité de faire face à une procédure d’impeachment, c’est-à-dire de destitution.

Dans son article, le New York Times ne détaille pas les motifs pour lesquels Donald Trump souhaitait des poursuites à l’encontre de ces deux personnes. Mais selon le quotidien, le président n’aurait pas enterré définitivement cette possibilité, surtout que Donald McGahn a été remplacé depuis, tout comme Jeff Sessions, le ministre de la Justice.

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