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Revue de presse des Amériques

A la Une: les habitants de Calgary disent «non» aux JO-2026

Calgary a déjà accueilli les jeux Olympiques d'hiver en 1988.
Calgary a déjà accueilli les jeux Olympiques d'hiver en 1988. JONATHAN UTZ / AFP
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Un « non » cinglant : les habitants de Calgary, au Canada, ont fait part mardi de leur hostilité à la candidature de leur ville à l'organisation des JO-2026 d'hiver dans un référendum consultatif. Selon les chiffres préliminaires 56,4 % des habitants se sont prononcés durant ce scrutin électronique pour le « non », contre 43,6 % pour le « oui ». Le Calgary Herald ne cache pas sa surprise en s'exclamant : « Les outsiders anti-olympiques ont remporté une victoire complètement inattendue. Ils avaient pourtant cruellement manqué de fonds pour mener leur campagne auprès des électeurs. Mais c'est au final l'engagement de volontaires déterminés qui a permis au Non de l'emporter ».

Le quotidien Calgary Sun se montre même enthousiaste : « Nous, les Calgariens qui travaillons dur et qui payons nos impôts, nous avons été entendus. David a battu le Goliath olympique ».

Donald Trump : le président d'humeur exécrable

Le voyage en France pour les commémorations du centenaire de l'armistice a été source de crispations, rapporte le Washington Post : Donald Trump s'est senti personnellement attaqué par la mise en garde publique d'Emmanuel Macron contre une montée des nationalismes. Et l'annulation d’une visite sur un cimetière militaire américain pour cause de mauvais temps lui a valu une vague d'indignation chez lui, aux Etats-Unis.

Toujours selon le Washington Post, Donald Trump s'est dit également irrité par les procédures de recomptages dans certains Etats américains après les élections de la semaine dernière. Sans parler des batailles qui se poursuivent entre différents camps au sein même de son administration.

La dernière illustration en date de ces affrontements à la Maison Blanche date de hier.

Quand Melania Trump a demandé par communiqué de presse interposé le limogeage de Mira Ricardel, une proche collaboratrice de John Bolton et numéro 2 du conseil de sécurité nationale. Le New York Times s'étonne de cette « sortie musclée très inhabituelle pour cette Première Dame qui évite habituellement les intrigues de palais ». Cela faisait quelques semaines que les rumeurs disaient Mira Ricardel en conflit avec les collaborateurs de Melania Trump, poursuit le journal. Mais à la fin de la journée, cette collaboratrice qui, selon la Première dame « ne mérite plus l'honneur de travailler à la Maison Blanche », était de facto toujours en poste. L'influence de Melania a donc clairement des limites, constate le New York Times.

Haïti se prépare à une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la corruption.

Ce dimanche 18 novembre, l'initiative citoyenne Petro Caribe Challange demandera encore une fois des comptes à la classe politique pour savoir où sont passés plusieurs milliards de dollars des fonds issus du programme vénézuélien PetroCaribe.

Les femmes seront présentes en grand nombre dans les rues d'Haïti ce dimanche, pour « lutter contre l'impunité ». C'est en tout cas ce qu'ont annoncé plusieurs organisations féminines hier lors d'une conférence de presse à Port-au-Prince. Selon le site Haïti Press Network, ces associations rendent la corruption responsable de la pauvreté, de l'insécurité et du manque de services publics de base.

Mais alors même que le fléau de la corruption provoque en Haïti un véritable réveil citoyen, la classe politique du pays ne semble toujours pas en prendre la mesure.

C'est en tout cas l'avis des éditorialistes des deux principaux journaux haïtiens aujourd'hui. PourLe Nouvelliste, Frantz Duval s'interroge : « Nous sommes au fond, pourquoi creusons-nous encore ? »

« Le délabrement socio-économique a pris des proportions gigantesques parce que les élites économiques et politiques se barricadent derrière leurs intérêts particuliers, incapables de s'élever au niveau du bien commun », constate de son côté Roody Edmé du quotidien Le National. « La simple chute de la maison Duvalier ne pouvait garantir la prospérité d'un pays trop longtemps prisonnier de politiques néfastes ; il aurait fallu après 1986 un supplément d'âme et la volonté patriotique de ne pas retomber dans nos travers du temps des baïonnettes. Ce qui a pris le dessus, c'est la chefferie pompeuse et arrogante, le culte de la personnalité et les luttes sans grandeur pour un pouvoir avili et cannibale », déplore Le National. « Les petrochallengers ont pris face à la nation une responsabilité historique qui exige une certaine intelligence stratégique dans la mobilisation. ... le 18 novembre doit être un moment historique qui proclame la volonté de tout un peuple de finir avec l'Etat sangsue ».

Et Frantz Duval, du Nouvelliste de conclure : « Nous sommes à un carrefour dangereux de notre vie de peuple. Pas parce que, une fois encore, nous ne savons pas quelle direction prendre, mais parce que cette fois nous ignorons que nous sommes au milieu du carrefour ».

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