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Revue de presse des Amériques

A la Une: en Californie, les incendies font au moins 31 morts

Cathy Fallon (C) qui est restée pour s'occuper de ses chevaux lors du feu, embrasse Shawna De Long (à gauche) et April Smith qui a apporté des fournitures pour les chevaux à Paradise, Californie, États-Unis, le 11 novembre 2018.
Cathy Fallon (C) qui est restée pour s'occuper de ses chevaux lors du feu, embrasse Shawna De Long (à gauche) et April Smith qui a apporté des fournitures pour les chevaux à Paradise, Californie, États-Unis, le 11 novembre 2018. REUTERS/Stephen Lam
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Des arbres calcinés, à leurs pieds les ruines de maisons entièrement détruites. C'est la photo d'un quartier de Paradise dans le nord de la Californie publiée dans le Washington Post. Selon le quotidien américain, dans cette ville les équipes sont actuellement en train de chercher des survivants alors que plus au sud  de l'Etat, un autre feu continue de se propager poussé par le vent. Ils ont fait plus de trente morts.

« Forcés de fuir par des incendies mortels puis bloqués dans les embouteillages » titre le New York Times. La rédaction met le doigt sur une polémique qui pourrait grossir dans les jours à venir, même si elle n'est pas nouvelle. L'Etat de Californie est habitué à ces feux de forêt. Mais une fois de plus il n'y avait  qu'une route pour permettre aux habitants de la ville de Paradise de fuir. Des familles terrorisées qui ont bien vite oublié le plan d'évacuation prévu par les autorités locales. Sur Internet, les médias diffusent les vidéos de conducteurs apeurés, entourés de flammes et de fumée, obligés de rouler au ralenti comme les centaines de voitures qui les entourent.

Une polémique d'ailleurs nourrie par des tweets de Donald Trump. Samedi dernier le président a dénoncé la responsabilité des équipes de gestion forestière dans ce drame. Il a menacé de mettre fin aux financements fédéraux. Les pompiers de Californie n'ont pas tardé à répondre. The Sacramento Bee, journal local californien, cite d'ailleurs le communiqué diffusé par leur principal syndicat ce week-end. « À un moment où tous les efforts devraient se concentrer sur la victoire contre les incendies destructeurs et l'aide aux victimes, le président a choisi la menace politique en se basant sur des informations erronées ». Le chef du syndicat précise que les deux foyers s'étendent en partie sur des zones urbaines et non en forêt. Ils sont nourris par le manque d'humidité, les vents et la géographie. Il rappelle en outre que c'est le gouvernement américain qui a choisi de détourner les financements de la gestion des forêts et non par l'Etat californien.

À Paris, l’allié américain mis à l’écart

Le président Donald Trump tweetait ce week-end depuis Paris. Il était présent pour la commémoration de l'armistice de la Première Guerre Mondiale. Aujourd'hui, les journaux américains soulignent la solitude de Donald Trump face aux alliés européens.

En Une du New Yok Times, le président américain apparaît seul au milieu des pierres tombales de soldats américains morts en France. Plus tôt dans la journée, le quotidien raconte une cérémonie sur les Champs-Élysées à laquelle le président américain est arrivé seul, alors que quelques minutes plus tôt des dizaines de chefs d'Etat remontaient l'avenue d'un seul et même pas. Donald Trump n'a pas été invité à prendre la parole. Mais pour David Nakamura du Washington Post, même silencieux, il continue par son comportement d'être le centre de l'attention et de l'indignation.

Une situation qui n'a pas échappé également aux journaux d'Amérique Latine dont certains ont choisi de placer ces commémorations en Une. L'édition Amérique Latine d'El Pais raconte notamment les attaques des dirigeants français et allemands contre le nationalisme de Donald Trump. Emmanuel Macron a dénoncé la trahison que représente selon lui le nationalisme face au président des Etats Unis qui, comme le rappelle El Pais, assume totalement la devise « America first ».

Finale allée ce la Copa Libertadores, un grand spectacle

Loin de Paris, se jouait aussi ce samedi la très attendue finale aller de la Copa Libertadores. La compétition de football qui regroupe les meilleurs clubs de d'Amérique du Sud. En effet, en ce début de semaine, le ballon rond s'invite sur nombre de Unes de la Colombie à l'Argentine. C'est à Buenos Aires dans la légendaire Bombonera que s'est déroulé un grand spectacle footballistique à en croire la presse latino-américaine. Pour Clarin, voilà la preuve pour ceux qui en doutaient de la parfaite santé du football sud-américain. Le quotidien argentin nous raconte un « Superclásico » entre deux clubs de Buenos Aires - Boca Juniors et River Plate. Résultat final : 2 partout. Rendez-vous dans 15 jours, le 24 novembre, dans le stade El Monumental de Buenos Aires pour connaître le grand vainqueur.

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