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Revue de presse des Amériques

A la Une : le petro, nouvelle monnaie virtuelle au Venezuela

Le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé la création d'une nouvelle monnaie virtuelle, le petro, le dimanche 3 décembre 2017.
Le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé la création d'une nouvelle monnaie virtuelle, le petro, le dimanche 3 décembre 2017. Miraflores Palace/Handout via REUTERS
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Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé le dimanche 3 décembre 2017 la création du « petro », une monnaie virtuelle. Elle sera basée sur les réserves de pétrole du pays, pour lutter contre le « blocus financier » des États-Unis, selon le président.

Est-ce une mesure utile ? La réponse varie selon la ligne éditoriale du journal. Ceux comme Ultimas Noticias qui sont proches du gouvernement se contentent de rapporter l’annonce de la création de cette monnaie virtuelle. Sans s’interroger sur l’impact d’une telle mesure qui est de fait une première pour un État souverain.

Pour lire l’analyse des experts, il faut ouvrir El Nacional, proche de l’opposition, ou aller sur son site. Le journal, qui cite le directeur du cabinet de consultants Econometrica, Henkel Garcia, selon lequel les chances de succès du Petro sont limitées. « Vous pouvez lancer ce genre de monnaie, mais la confiance, l’acceptation et l’utilisation seront les éléments déterminants de son succès ». Et Garcia d’argumenter que la confiance dans un pays dépend des niveaux de production et de richesse qu’il génère. D’après El Nacional, des dizaines de milliers de Vénézuéliens fabriquent et utilisent déjà des monnaies virtuelles dans leur vie quotidienne afin de se protéger de l’inflation.

Le journal argentin El Clarin rappelle que l’introduction du petro se fait dans un contexte économique marqué par une hyperinflation qui devrait atteindre les 1000 % cette année.

Résultats officiels pour l’élection présidentielle au Honduras

On connaît depuis lundi matin 4 décembre 2017 les résultats officiels de l’élection présidentielle du 26 novembre. Selon le président du Tribunal suprême électoral (TSE) tous les bulletins ont été dépouillés. Le président sortant Juan Orlando Hernández a obtenu 42,98 % des votes exprimés et son opposant Salvador Nasralla 41,39 %. Mais officiellement, aucun vainqueur n’est proclamé. Une proclamation qui pourrait prendre 22 jours en raison de possibles recours, d’après le TSE. C’est à lire dans El Heraldo.

Ces résultats tombent alors qu’un couvre-feu est entré en vigueur. Un couvre-feu décrété vendredi dernier, avec l’état d’urgence. Selon La Tribuna, au moins 500 personnes ont bravé l’interdiction de sortir après 18 h et ont été arrêtées. Les partisans du candidat de l’opposition se sont fait entendre en organisant des concerts de casseroles, écrit El Heraldo. D’après La Tribuna, le gouvernement a changé les horaires de travail des fonctionnaires. Pour pouvoir rentrer à la maison avant le début du couvre-feu, ils terminent désormais leur journée à 16 h.

Donald Trump s’en prend à nouveau au FBI

Une attaque très commentée dans la presse. Le président a lancé dimanche une violente attaque contre la police fédérale. Auparavant, il avait laissé entendre qu’il était au courant que son conseiller à la Sécurité nationale avait menti au FBI dans l’enquête sur l’ingérence supposée de la Russie dans la campagne présidentielle. La réputation du FBI, chargé de cette enquête, « est en lambeaux » avait tweeté Donald Trump.

Selon le New York Times, cette attaque est l’une des plus violentes jamais réalisées contre cette agence indépendante. Le journal souligne : « Après tout il s’agit d’un président qui a juré de respecter la loi. Et ce même président se trouve à présent en conflit ouvert avec ceux qui font justement respecter la loi ». « C’est une insulte pour tous les agents du FBI qui risquent tous les jours leur vie pour protéger cette grande nation », explique au New York Times un expert en renseignement.

L’ambassade américaine bientôt transférée à Jérusalem ?

Autre sujet dans la presse, la décision de Donald Trump sur un éventuel déménagement de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem. D’après son gendre et conseiller des affaires au Proche-Orient Jared Kushner, le président américain « analyse encore de nombreux faits et quand il aura pris sa décision c’est lui qui voudra l’annoncer ». Déclaration faite lors du Saban Forum à Washington et reprise entre autres par le New York Post.

Selon la chaîne CNN, cette décision pourrait être annoncée à partir de demain. Donald Trump s’exprimera-t-il en faveur d’un déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem ? « Je ne le sais pas », a admis son conseiller de Sécurité nationale McMaster, des propos repris par la chaîne CNN. Mais ce qui est sûr c’est que le département d’État a reçu des consignes pour se préparer à des manifestations violentes devant les ambassades américaines, selon CNN.

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