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Etats-Unis / Canada / Mexique

Etats-Unis, Canada et Mexique autour de la table pour renégocier l'Alena

Donald Trump l'a promis pendant sa campagne, il veut renégocier l'accord de libre échange nord-américain. Une quatrième session de négociations se tient dans la banlieue de Washington. Des négociations qui, avant même d'avoir commencé, ont été prolongées de deux jours jusqu'à mardi 17 octobre, et les propositions américaines ne sont pas de nature à apaiser ces discussions. Les Etats-Unis ont officiellement présenté leurs vues sur l'un des dossiers clefs de la renégociation, celui sur le commerce automobile.

Les représentants américains au Commerce dont Robert Lighthizer (c), lors d'une conférence de presse à l'ouverture des négociations de l'Alena, le 16 août 2017, à Washington.
Les représentants américains au Commerce dont Robert Lighthizer (c), lors d'une conférence de presse à l'ouverture des négociations de l'Alena, le 16 août 2017, à Washington. REUTERS/Aaron P. Bernstein
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Washington fait preuve d'exigence. Actuellement, pour qu'un véhicule bénéficie de tarifs douaniers préférentiels, au moins 62,5% de ses composants doivent être d'origine nord-américaine. Selon des sources proches des négociations, l'administration Trump propose de porter ce seuil à 85% pour les camions, les automobiles et les moteurs les plus puissants. Et cela ne s'arrête pas là, Washington réclame également une clause secondaire stipulant que 50% des composants doivent provenir des Etats-Unis. Un projet auquel le Mexique et le Canada s'opposent.

A la quantité Washington ajoute aussi la qualité. Les Etats-Unis veulent imposer l'utilisation d'acier, d'aluminium ou encore de cuivre nord-américains. Par ailleurs, Mexico et Ottawa refusent aussi l'introduction d'une « sunset clause », cette clause de résiliation contraindrait à une renégociation de l'Alena tous les 5 ans, or, le ministre canadien du Commerce international exige une vision à long terme.

En visite au Mexique, le chef du gouvernement canadien, Justin Trudeau a dit vouloir trouver une solution « win, win, win », et cela doit passer, à ses yeux, par une meilleure protection des travailleurs.

L'exécutif mexicain, lui, n'a pas l'air de croire complètement à une issue gagnante-gagnante-gagnante et prépare déjà un plan B avec l'élaboration de nouvelles barrières douanières. Mais Mexico l'assure, l'Alena survivra avec ou sans les Etats-Unis mais cela deviendrait ni plus ni moins qu'un traité bilatéral.

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