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Etats-Unis

Présence américaine en Afghanistan: la colère de Trump contre ses généraux

Après George W. Bush et Barack Obama, Donald Trump se trouve confronté au problème de l'Afghanistan. Six mois après son entrée à la Maison Blanche, il n'a toujours pas défini de stratégie précise. Le problème a été abordé lors d'une réunion très tendue qui s'est tenue le 19 juillet dans la Situation Room, la salle de crise de la Maison Blanche. Le président américain s'est amèrement plaint de l'absence de progrès.

Le général John Nicholson, commandant des forces américaines en Afghanistan, lors d'une conférence de presse à Kaboul (image d'illustration).
Le général John Nicholson, commandant des forces américaines en Afghanistan, lors d'une conférence de presse à Kaboul (image d'illustration). REUTERS/Omar Sobhani
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Avec notre correspondant à WashingtonJean-Louis Pourtet

Trump était entouré de tous ses principaux conseillers à la sécurité nationale. A l'ordre du jour, l'Afghanistan. Le patron n'est pas content de la situation. Le ton monte, la conversation devient orageuse.

Le président déclare: « Nous ne gagnons pas » et demande à James Mattis, le secrétaire à la Défense, et au chef d'Etat-Major interarmées, Joseph Dunford, d'envisager de renvoyer le général Nicholson qui commande le contingent américain à Kaboul.

Mattis est sorti de la réunion très secoué, et très en colère. Il a dû faire une longue marche pour se calmer. Certes, Trump lui a donné carte blanche pour envoyer des troupes supplémentaires - 4 000 hommes environ - comme le réclame Nicholson, mais le Pentagone attend qu'une stratégie générale vienne du commandant en chef.

Or Trump est tiraillé entre deux camps : celui des militaires et de McMaster, le conseiller à la sécurité nationale, qui poussent à l'envoi de renforts, et celui du stratège politique Steve Bannon qui plaide pour un désengagement. Une option que, dit-on, Trump préférerait personnellement.

La suggestion d'un limogeage du général Nicholson a été démentie par la Maison Blanche et le Pentagone, l'officier ayant reçu le ferme soutien de ses pairs et du sénateur John McCain.

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