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Equateur

Présidentielle en Equateur: le candidat de gauche en tête

Le socialiste Lenin Moreno, candidat du parti au pouvoir, était en ballottage dimanche face à son adversaire de droite, Guillermo Lasso, à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle pour la succession de Rafael Correa. Selon le dernier décompte du Centre national électoral portant sur 81,90% des suffrages : Moreno recueillerait 38,87%, Guillermo Lasso 28,50%.

Lenin Moreno célèbre les premiers résultats au milieu de ses partisans, à Quito, le 19 février 2017.
Lenin Moreno célèbre les premiers résultats au milieu de ses partisans, à Quito, le 19 février 2017. REUTERS/Mariana Bazo
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Avec notre correspondant à Quito, Eric Samson

Les Equatoriens sont allés se coucher sans savoir si le candidat officiel l’a emporté ou s’il y aura un deuxième tour, le 2 avril prochain. En début de soirée, et en se basant sur des sondages de sortie des urnes leur étant favorable, Lenin Moreno et le président sortant se montraient sûrs de la victoire.

Selon le règlement électoral, obtenir 40% des suffrages avec plus de 10 % d’écart sur le candidat arrivé en deuxième position est suffisant pour l’emporter. Les premiers résultats officiels montrent que Moreno n’est pas loin mais qu’il n’y est pas encore. Il l’a d’ailleurs reconnu.

« Nous avons beaucoup plus de 10% de différence avec le candidat arrivé en deuxième position. Mais... mais… Nous ne sommes pas encore aux 40% dont nous avons besoin. Cela dit, laissez-moi vous dire que j’ai bon espoir d’y arriver pendant la nuit, déclarait hier soir Lenin Moreno. Il nous reste à comptabiliser 40% des bulletins de la province de Manabi où nous avons un avantage sur l’opposition de 4 et même 5 à 1, sans compter les votes de l’étranger où traditionnellement nous gagnons de 3 voire 3,5 à 1. »

 → A (RE)LIRE :L’Equateur vote et fait les comptes des dix ans de présidence de Rafael Correa

Faute de célébrer la victoire, Lenin Moreno s’est alors mis à chanter face à plusieurs centaines de partisans. A quelques centaines de mètres, face au Conseil national électoral, les opposants étaient quant à eux rassemblés pour exiger la réalisation d’un deuxième tour.

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