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Revue de presse des Amériques

A la Une: les excuses de Ban Ki-moon au nom de l’ONU pour le choléra en Haïti

Des Haïtiens regardent une retransmission télévisée des excuses de Ban Ki-moon pour le choléra en Haïti, le 1er décembre 2016.
Des Haïtiens regardent une retransmission télévisée des excuses de Ban Ki-moon pour le choléra en Haïti, le 1er décembre 2016. REUTERS/Andres Martinez Casares
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Le Nouvelliste rappelle qu'un premier plan concocté pour éradiquer le choléra en Haïti n'avait pas donné les résultats escomptés. « Les excuses aux victimes serviront à quelque chose si elles sont accompagnées d'actions concrètes visant à aider le pays à stopper la propagation, voire à éradiquer le choléra ». Pourtant « rien ne laisse croire que ce nouveau plan », annoncé hier par le secrétaire général de l'ONU, « ne va pas connaître le même sort que le premier ». Et Le Nouvelliste de conclure : « La maladie constitue l'un des nombreux passifs de l'ONU en Haïti. Après 12 ans sur le terrain, la stabilisation du pays reste un vœu pieux en dépit des milliards de dollars investis dans la Minustah. La crise politique haïtienne, l'épidémie du choléra, la reconstruction manquée après le séisme du 12 janvier 2010 contrediront tous ceux qui tenteront de dire le contraire ».

Et puisqu'on parle de la crise politique: tous ceux qui voudraient contester les résultats préliminaires du premier tour de l'élection présidentielle peuvent déposer leurs plaintes jusqu'à 10h30, heure de Port-au-Prince. Et pourtant jusqu'à hier soir, « aucun des candidats qui disent rejeter ces résultats n'a produit ses contestations au Bureau électoral départemental de l'Ouest », l'instance en charge de la procédure, note Le National. « Or, les contestataires n'auront aucun recours légal passé le délai précité. Toutefois, a confié un membre de bureau au journal, les contestataires attendent généralement le dernier jour ou même les dernier instants pour produire en bonne et due forme leur requête ».

Ce même quotidien lance aujourd'hui un vibrant appel à l'union de la classe politique. « Encore une fois, on ne peut qu’être étonné de voir comment des politiciens peuvent faire fi des intérêts supérieurs d’une nation alors que tous les paramètres de sa vie économique sont au rouge », fustige l'éditorialiste. « Nous devons parvenir à nous mettre ensemble pour bâtir une nation. Pendant que nous nous entredéchirons, nous perdons tout respect de nous-mêmes, oubliant que nos voisins d’en face nous dament le pion maintenant dans tous les domaines. Il est temps que nos politiciens comprennent leurs laideurs et y mettent fin ».

 
Argentine : l'opposition accuse le président Macri de favoritisme
 
Un décret présidentiel qui a mis le feu aux poudres : signé par Mauricio Macri, ce texte élargit le nombre de bénéficiaires d'une amnistie fiscale. Dans sa première mouture, la loi d'amnistie a été adoptée il y a cinq mois par le Parlement. Mais elle prévoyait que les familles de membres du gouvernement soient exclues de la mesure.

Le décret signé par le président les inclut. Et c'est là que le bât blesse, constate La Nacion : puisque le père de Mauricio Macri, Franco Macri, un milliardaire italien qui a fait fortune en Argentine, et dont le nom est apparu dans le scandale des Panama Papers, pourrait justement bénéficier de cette amnistie fiscale. « Le gouvernement se gargarise de vouloir lutter contre la corruption, et il agit ainsi ? », lance Felipe Sola, membre de l'opposition, dans les colonnes du quotidien. De son côté le Diario de hoy intitule son éditorial: « La famille d'abord : Macri et le décret de la honte ».

Etats-Unis : le Sénat vote prolongation des sanctions contre l’Iran
 
Aux Etats-Unis les sénateurs ont voté hier, à l'unanimité, pour la prolongation des sanctions contre l'Iran. Les sanctions américaines, imposées depuis 1996 contre l'Iran, arrivaient à leur terme à la fin de l'année. Avec « 99 voix pour et aucune contre », les sénateurs les ont prolongées de dix ans, note le Huffington Post : « Tous voulaient s'assurer que les Etats-Unis puissent rapidement réinstaller les sanctions contre l'Iran, si Téhéran violait l'accord sur son programme nucléaire ».

Pour de nombreux experts ce vote est pourtant purement symbolique « puisque même sans loi, le président américain pourrait réimposer des sanctions de manière unilatérale ». La Maison Blanche aurait d'ailleurs préféré que la prolongation ne soit pas votée, craignant que les relations avec Téhéran ne se tendent d'avantage. Mais au final, rapport encore le Huffington Post, Barack Obama devrait signer la loi adoptée hier.

 

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