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Etats-Unis

Comment les partis islamistes d’Afrique du Nord vivent la victoire de Trump?

Après les déclarations répétées du président américain élu Donald Trump sur l'islam et les islamistes, Walid Fares, un de ses conseillers pour la politique étrangère, a déclaré au journal égyptien Al Ahram qu'il souhaiterait mettre le parti les Frères musulmans sur la liste américain du terrorisme. Comment les partis islamistes en Egypte et en Afrique du Nord vivent la victoire de Trump ?

Au Maroc, le chef du gouvernement, l'islamiste Benkiran a failli causer une crise diplomatique en déclarant: «Clinton était notre amie, Trump me fait peur».
Au Maroc, le chef du gouvernement, l'islamiste Benkiran a failli causer une crise diplomatique en déclarant: «Clinton était notre amie, Trump me fait peur». FADEL SENNA / AFP
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En Tunisie, au Maroc, en Libye, en Egypte, l'échec de la candidate Clinton est vécu par les partis islamistes comme la perte d'un grand allié, d’un parrain. Des Frères musulmans en Egypte à Ennahda en Tunisie au parti Justice et égalité au Maroc jusqu’aux frères musulmans en Libye, ces partis vivent depuis l’élection de Donald Trump comme un désastre une catastrophe : fini les années où l'administration américaine soutenait l’islam politique dans les pays du « printemps arabes » et les islamistes dis « modérés ».

Face à eux, les anti-islamistes se réjouissent. Le président égyptien Al-Sissi, ennemi juré des Frères musulmans, était l'un de premier chef d'Etat à appeler le prochain résident de la Maison Blanche pour le féliciter.

En Libye, les sympathisants du maréchal Khalifa Haftar et les laïques ont manifesté leur satisfaction à l'arrivée de Trump, tout en espérant avoir plus d'appui dans leur combat contre les islamistes. Selon plusieurs analystes libyens, les Frères musulmans seront affaiblis à Tripoli et « la chute de Clinton signifie leur chute ».

Au Maroc, le chef du gouvernement, l'islamiste Benkiran a failli causer une crise diplomatique en déclarant : « Clinton était notre amie, Trump me fait peur ». En effet Mme Clinton avait émis le souhait de voir les islamistes marocains à la tête du gouvernement pour un second mandat.

En Tunisie, même si du temps d'Hillary Clinton toutes les portes à Washington étaient ouvertes à Ennahda. Ce parti islamiste paraît plus pragmatique, il était le seul à féliciter Trump. Etant membre de la coalition gouvernementale actuelle, il parie sur l'avenir.

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