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Etats-Unis

Charlotte: la colère des élus noirs face à la violence policière

En Caroline du Nord après la mort de Keith Lamont Scott, tué par un officier devant chez lui mardi soir, la ville de Charlotte est sous état d'urgence. La police affirme que l’homme brandissait une arme, la famille nie les faits. La vidéo de surveillance n’a pas encore été rendue publique. A Washington, le groupe des élus noirs du Congrès a symboliquement marché, ce jeudi 22 septembre, pour demander à voir en urgence la ministre de la Justice. A Charlotte, un couvre-feu a été décrété, mais certains manifestants ont tenu à rester dans les rues de la ville.

Les élus noirs ont dénoncé une violence qui d’après eux entraine des émeutes et une répression sans retenue.
Les élus noirs ont dénoncé une violence qui d’après eux entraine des émeutes et une répression sans retenue. REUTERS/Jason Micze
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Avec notre correspondante à Washington,  Anne-Marie Capomaccio

« Nous faisons face à une crise nationale, toutes les semaines nous avons des policiers qui tirent. Les élus noirs ne peuvent plus supporter ça, et nous ne sommes pas convaincus par le travail du ministère de la Justice. » George Butterfield est président du groupe des élus noirs au Congrès, il exprime la colère de ses pairs face à la violence policière.

Pour nombre de représentants de la communauté afro-américaine, la question n’est pas de savoir si Keith Lamond Scott brandissait une arme ou pas lorsqu’il a été tué par un policier, noir lui aussi, car le port d’arme est légal en Caroline du Nord. La question pour ces élus est « la violence policière généralisée », une violence qui d’après eux entraîne des émeutes et une répression sans retenue.

A Charlotte, les pasteurs de toutes les religions se sont exprimés dans le même sens, estimant que le comportement provocant des forces de l’ordre a entraîné le chaos de ces derniers jours. « Mardi soir n’était pas le début de cette histoire. Cette ville a fait de moi un pasteur et aujourd’hui cette ville m’étouffe par des gaz lacrymogènes. En tant que pasteurs servant dans cette cité, nous supplions les autorités de travailler à une désescalade. ».

L’avocat de la famille Scott a pris la parole jeudi soir pour condamner les violences, mais aussi pour demander aux citoyens de Charlotte de continuer à manifester.

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