A la Une: au Brésil, un climat de victoire pour l’opposition
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L'avenir s'assombrit pour Dilma Rousseff. En effet, la présidente brésilienne risque d'être destituée. Le débat sur la procédure démarre ce vendredi à l'Assemblée, et le vote se fera dimanche. Les pronostics ne sont pas bons : d’après les calculs du journal O Globo, il y a à l’Assemblée le nombre de vote suffisant pour ouvrir la procédure de destitution. Un climat de victoire commence déjà à s'installer du côté l’opposition, raconte le journal qui expliqueaussi que le gouvernement a vécu la veille du vote un nouveau coup dur. « Le PMDB le parti de Leonardo Picciani, l’un des plus fidèles au gouvernement, a annoncé que la majorité de ses élus voterait pour l’ouverture de la procédure de destitution ». Un revers pour Dilma Rousseff même si leader de cette formation ne partage pas l’avis de la majorité de ces élus.
Jeudi, la présidente Dilma Rousseff avait tenté sa dernière chance mais la Cour Suprême a rejeté son ultime recours pour éviter la procédure. Ainsi, La Folha de Sao Paulo explique que la majorité du tribunal a refusé de repousser le vote. Il s’agissait d’une des solutions du gouvernement pour échapper au vote des députés dimanche. Mais selon le tribunal suprême fédéral, il n’y a pas de vice de procédure. Le journal estime par ailleurs que cette décision pourrait influencer le vote de dimanche.
De cette mauvaise passe que traverse Dilma Rousseff, les Brésiliens ont en fait un jeu en ligne. Ce jeu s’appelle « Super Impeachement » et met en scène la présidente qui doit courir jusqu’à Brasilia pour échapper à sa destitution. Dilma saute pour écraser des manifestants et se fait courser par son vice-président Michel Temer. Le Correio Braziliense explique que « les Brésiliens ont l’habitude de réagir avec humour à tout type de crise ». Le journal précise aussi que « ce jeu est devenu un phénomène sur le web ».
Etats-Unis : Clinton et Sanders s’affrontent avant les primaires de l’Etat de New York
La tension est montée d’un cran lors du débat télévisé opposant Bernie Sanders et Hillary Clinton. Il s’agissait de leur dernière rencontre avant les primaires de l’Etat de New York, qui ont lieu mardi 19 avril. Pour le New York Times, les deux prétendants à l’investiture ont montré des signes de fatigue. Ce débat « a été une bataille éreintante menée par deux candidats épuisés ». « Ils ont atteint les limites de leur patience l’un envers l’autre » souligne le Washington Post. Les deux candidats « ont atteint le stade le plus hargneux d’une campagne de plus en plus vindicative ».
Pour le New York Times, sur le fond du débat, il n’y a pas vraiment eu de coup de théâtre: « Hillary Clinton a échoué sur le même terrain » que lors des débats précédents, c’est-à-dire sur les liens qu’elle peut entretenir avec le monde de la finance.
Slate a une vision plus favorable à Sanders. Pour le site, le candidat « a gagné quelque chose d’important, même si ce n’est pas la nomination ». Selon l’article, sur quasiment toutes les questions intérieures, le débat s’est déplacé à gauche. Et Hillary n’est pas seulement une nouvelle candidate par rapport à 2008, elle a aussi idéologiquement changé par rapport à 2015. Sur son site, Slate propose d’ailleurs un sondage à ses lecteurs. Et pour 80 % d’entre eux, c’est le sénateur du Vermont qui a dominé le débat.Mais comme le Washington Post le rappelle, Hillary Clinton reste malgré tout la grande favorite.
De nouvelles révélations dans l’affaire des étudiants mexicains disparus en 2014
En septembre 2014, 43 étudiants mexicains d’Iguala disparaissaient dans l’Etat du Guerrero. De nouvelles informations ont été révélées par la commission mexicaine des droits de l’homme. Pour la première fois, la police fédérale du pays est mise en cause. La participation de policiers locaux avait déjà été mise en lumière mais cela n’avait jamais été le cas pour la police fédérale, dont deux membres seraient concernés.
La presse a réagi mais avec peu d’informations. Selon le journal La Jordana, la commission a révélé le contenu des déclarations d’un « témoin clé » dans l’affaire, dont l’identité doit être gardée confidentielle. La police fédérale rejette ces accusations mais les autorités ont annoncé vouloir approfondir cette piste et protéger le témoin. Pour l’un des avocats des familles des disparus « ces révélations confirment la nécessité de poursuivre l’investigation », au point mort depuis plusieurs mois.
Cristina Kirchner se repositionne à la tête de l’opposition en Argentine
Le quotidien La Nación raconte que l’ex présidente a réuni 71 députés pour créer un « front citoyen de résistance » à la politique du gouvernement de Macri. Un évènement symbolique, où elle n'a pas du tout évoqué sa situation judiciaire, alors même qu'elle était mercredi devant un juge pour une affaire de spéculation économique. De son côté, le journal Clarín rappelle que le couple Kichner pourrait être également impliqué dans le scandale des « Panama papers », tout comme leur rival et actuel président Mauricio Macri.
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