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La revue de presse des Amériques

A la Une: le pape François est en Equateur

Le pape François à l'aéroport de Quito, accueilli par le président Rafael Correa et de jeunes Equatoriens, le 5 juillet 2015.
Le pape François à l'aéroport de Quito, accueilli par le président Rafael Correa et de jeunes Equatoriens, le 5 juillet 2015. REUTERS/Alessandro Bianchi
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Le pape François a atterri dimanche à Quito pour son second voyage en Amérique du Sud, après celui de juillet 2013 au Brésil dans le cadre des Journées mondiales de la jeunesse à Rio de Janeiro. Le pape restera huit jours sur le continent : après l’Equateur, il se rendra en Bolivie, puis au Paraguay.

L’éditorialiste du quotidien El Comercio est, à l’image de ses compatriotes que l’on peut voir sur les différentes photos publiées ce matin, très emballé, pour ne pas dire excité, par cette visite papale. Détaillant les étapes de son voyage en Equateur, El Comercio rappelle aux lecteurs qu’il ne s’agit pas de la première, mais de la deuxième visite d’un pape dans le pays. Il y a trente ans, Jean-Paul II avait visité Quito, Guayaquil, Cuenca et Latacunga.

Mais cette visite, prévient l’éditorialiste, se déroule dans un climat particulier : un pays divisé sur le plan politique et qui connaît une tension extrême. C’est d’ailleurs peut-être le pape qui va pouvoir calmer les ardeurs des uns et des autres, estime El Comercio. « Peut-être que ses paroles feront l’effet d’un baume et serviront de base pour réfléchir et trouver des solutions », conclut l’éditorialiste.

Dans son éditorial du jour, El Telegrafo pose une question en préambule : « La politique n’a rien à voir avec le christianisme ou est-ce le christianisme qui n’a rien de politique ? » La réponse pour El Telegrafo est « ni l’un, ni l’autre ». Pour le journal, le problème réside dans ce qu’il appelle « les chrétiens moralisateurs, qui sont plus papistes que le pape et qui ne comprennent pas la réalité au-delà de celle du moment et de leurs intérêts particuliers, qui ne sont d’ailleurs pas très pieux ». Mais il y a également « ceux qui étaient contre ce voyage et qui parlent désormais de politisation de cette visite ».

Le journal préfère prendre ses distances avec ses deux penchants. Pour El Telegrafo, « il est évident que l’Eglise catholique est une institution politique et que le christianisme a dicté la politique de nombreuses nations durant de longues périodes ».

Argentine : nouvelles défaites électorales pour le présidente Cristina Kirchner
 
Après la défaite en finale de la Copa América samedi soir face au Chili, une bonne partie des Argentins devait se lever dimanche pour aller voter. Un réveil certainement douloureux pour les fans de la sélection argentine. Et ce lundi, pour les partisans de la présidente Cristina Kirchner, ce sera de nouveau un réveil douloureux, estime le quotidien Clarin. Hier se tenait le scrutin pour le poste de maire de la capitale et il y avait également des élections dans la province de Cordoba et de La Rioja.

Mais la presse scrutait tout particulièrement l’élection du nouveau maire de Buenos Aires. Un indicateur avant la présidentielle qui se tiendra en fin d’année, selon La Nacion. Et c’est le parti du PRO, le parti conservateur de l’actuel chef du gouvernement de la capitale, Mauricio Macri, qui s’est largement imposé. Avec plus de 46 % des voix, il devance de vingt points le candidat centriste et de vingt-quatre points celui soutenu par la présidente.

Un véritable plébiscite selon La Nacion, bien qu’il n’ait pas obtenu les 50 % qui lui auraient permis de remporter cette élection dès le premier tour. Horacio Rodriguez Larreta devrait donc logiquement succéder à Mauricio Macri, qui lui va tenter de remporter l’élection présidentielle du 25 octobre prochain.

 

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