Accéder au contenu principal
La revue de presse des Amériques

A la Une: «Une nuit mexicaine», quatre Oscars pour «Birdman»

Alejandro Gonzalez Iñarritu tient trois de ses Oscars, le 22 février 2015.
Alejandro Gonzalez Iñarritu tient trois de ses Oscars, le 22 février 2015. REUTERS/Lucy Nicholson
Publicité

 

La comédie noire sur le monde du « showbiz » a raflé quatre trophées, dont celui du meilleur scénario, du meilleur directeur de la photographie et du meilleur réalisateur pour Alejandro Iñárritu. Le Mexicain a dédié son Oscar à son pays.
 

Je voudrais dédier cette récompense à mes compatriotes mexicains au Mexique. J'espère que nous allons pouvoir construire le gouvernement que l'on mérite et je dédie aussi ce prix aux jeunes mexicains qui vivent dans ce pays. J'espère qu'ils seront traités avec la même dignité et respect que ceux qui les ont précédés dans cette nation incroyable d'immigrants.

00:55

Alejandro Gonzalez Iñarritu

 
Le réalisateur Alejandro Iñárritu qui fait également la Une dans la presse de son pays, le Mexique. Pour El Diario de Querétaro, la cérémonie des Oscars s’est transformée en une « nuit mexicaine ». Car un autre Mexicain, Emmanuel Lubezki, a reçu l’Oscar de la meilleure photographie.

Mais c’est Alejandro Iñárritu qui retient l’attention des journaux. A l’instar de La Jornada, ils reprennent tous les propos du réalisateur qui a souhaité hier soir, lors de son discours de remerciement, que les Mexicains aient enfin le gouvernement qu’ils méritent. Malgré ces propos critiques, le président Enrique Peña Nieto a félicité le réalisateur pour son travail et son talent : « Tout le Mexique célèbre cette victoire avec toi », a écrit le président sur Twitter, cité par El Universal.

Sur les réseaux sociaux justement, une petite phrase prononcée lors de la cérémonie fait polémique.« Mais qui lui a donné sa carte verte à celui-là ! ». C'est par ces mots volontairement provocateurs, que l'acteur Sean Penn a remis à Alejandro Iñárritu l'Oscar du meilleur film. Beaucoup de Mexicains ont considéré cette phrase comme une insulte, écrit le journal El Universal. Le réalisateur mexicain a voulu calmer le jeu tout de suite. « Ce n’était qu’une grosse blague entre deux vieux copains », a-t-il fait savoir après la cérémonie.

Antonio Ledezma, « prisonnier politique du président Maduro »

Le maire de Caracas, inculpé la semaine dernière pour conspiration et incarcéré dans une prison militaire, veut rester combatif. « Je suis plus déterminé que jamais à défendre mes convictions démocratiques », a déclaré Antonio Ledezma depuis sa prison. Des propos relayés par le député d’opposition Richard Blanco, qui a passé un coup de fil à son ami à défaut d’avoir l’autorisation de lui rendre visite.

Lors de cette conversation téléphonique, dont le journal El Nacional a publié des extraits, Antonio Ledezma remercie tous ceux qui au Venezuela et à l’extérieur du pays lui ont témoigné leur solidarité. Et il affirme ne pas vouloir baisser les bras : « Depuis ma cellule de prison, je continue à me battre pour un pays que nous méritons ».

D’après sa femme Mitzy Capriles de Ledezma, qui s’exprime dans le quotidien La Verdad, le maire de Caracas savait qu’il était surveillé en permanence depuis plusieurs semaines et menacé d’être arrêté. D’après son épouse, il s’agit d’un manœuvre politique : « Antonio Ledezma est un prisonnier du président Nicolas Maduro »a-t-elle déclaré.
 
Son arrestation intervient à un moment où la confiance dans le gouvernement est au plus bas. C’est à lire dans El Nacional. Selon le directeur de l’institut de sondages Hinterlaces, Oscar Schemel, sept Vénézuéliens sur dix désapprouvent la gestion du gouvernement et pensent que la situation économique va se détériorer encore plus. Óscar Schemel est convaincu que le président Nicolas Maduro sera lourdement sanctionné lors des élections parlementaires l’automne prochain.

Kirchner s’en prend aux autorités judiciaires

En Argentine, le climat politique reste tendu quelques jours après la grande manifestation en hommage au procureur Alberto Nisman, retrouvé mort il y a un mois. Après les déclarations de la présidente Cristina Kirchner, accusant les autorités judicaires de mener un combat politique, plusieurs personnalités de l’opposition et candidats à l’élection présidentielle sont montés au créneau.

C’est le cas du maire de Buenos Aires, Mauricio Macri. « La manifestation n’avait rien à voir avec la présidente », affirme-t-il dans les colonnes de La Nación. « Son caractère était pacifique, les participants se mobilisaient pour la justice et la démocratie ». Et Mauricio Macri de conclure : « Si chaque personne qui critique le pouvoir est considérée comme « golpista » (c'est-à-dire accusée de fomenter un coup d’Etat), c’est une vision très pauvre de la démocratie ». 

 

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.