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La revue de presse des Amériques

A la Une: l'interview exclusive d'Edward Snowden dans le «Washington Post»

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Edward Snowden
Edward Snowden Reuters

Le Washington Post publie non seulement l’interview exclusive de l'ancien consultant de la NSA mais lui consacre aussi son éditorial. Editorial qui n'hésite d'ailleurs pas à désigner Edward Snowden « personnalité de l'année 2013 ». Pourtant, concède le quotidien, le lanceur d'alerte s’est avéré être « un messager pour le moins imparfait : blasé, orgueilleux, bref tout sauf humble », estime le Washington Post, qui poursuit : « Mais peu importe si Edward Snowden nous est sympathique ou non, force est de constater que sa décision de révéler des informations sur certains des programmes de renseignement les plus secrets de la NSA, a provoqué bien plus que l'embarras de Washington. Cette décision a eu comme effet à travers le monde qu’on essaye maintenant de protéger le peu de sphère privée qu'il nous reste. Les révélations de ce jeune informaticien ont dessiné et dessinent encore une carte précise de l'empire de l'ombre qui s'étend à travers le globe. » Et l'éditorialiste de conclure : « Je ne vois pas d'autre personne qui aurait eu plus d'influence en 2013. Pour moi, Edward Snowden est la personnalité de l'année. »

Les Américains ont 24 heures de plus pour souscrire une assurance maladie et en bénéficier dès le 1er janvier 2014

Toujours aux Etats-Unis, l'administration Obama a décidé de repousser de 24 heures la date limite pour les inscriptions à une assurance de santé dès le 1er janvier 2014. Normalement, les Américains voulant souscrire à une couverture maladie avaient jusqu'à hier soir, minuit, pour en bénéficier dès le 1er janvier. Mais à 17 heures, ce lundi, « plus d'un million de personnes s'étaient connectées sur le portail healthcare.gov, cinq fois plus que le lundi précédent », note le New York Times

Du coup, le système informatique, déjà très critiqué ces dernières semaines pour ses nombreux dysfonctionnements, a encore flanché. « 600 000 Américains ont reçu un message électronique les invitant à se reconnecter ultérieurement », raconte le Los Angeles Times. Face à la demande record, l'administration Obama a donc décidé d’octroyer un jour de plus à ceux qui se sont décidés à la dernière minute. Une stratégie qui ne vise pas seulement à satisfaire les utilisateurs et à prévenir une nouvelle polémique, estime le Los Angeles Times. Elle tend aussi à gonfler les statistiques gouvernementales dont le bilan sur la très contestée réforme de la santé se voit subitement redoré, au moins partiellement.

Uruguay : soldats en Haïti jusqu’à la fin 2014

En Uruguay, le Sénat a voté la prolongation du mandat de ses soldats déployés en Haïti dans le cadre de la Minustah. « La loi a été approuvée par 19 voix pour et 3 contre », écrit le journal El Pais. Dans les détails, le texte prévoit le maintien « de la totalité des troupes uruguayennes, comptant actuellement 950 soldats, au sein de la force onusienne jusqu'en avril 2014 ». Avril 2014, c'est la date choisie par l'ONU pour réduire ses casques bleus en Haïti de 6 230 à 5 000 soldats. Dans ce cadre, un tiers des soldats uruguayens seront également rapatriés. Les autres resteront en Haïti jusqu'à la fin de l'année prochaine, selon la loi adoptée hier par les sénateurs à Montevideo.

Le président José Mujica avait pourtant annoncé il y a quelques semaines qu'il allait retirer le contingent uruguayen de la Minustah si le gouvernement haïtien ne montrait pas sa volonté d'avancer sur le calendrier démocratique et institutionnel, notamment en organisant des élections sénatoriales et municipales, en retard depuis plus de deux ans. Et justement, sur ce point, la loi laisse une marge importante au président uruguayen. Le texte prévoit en effet que José Mujica « est libre de décider du retrait d'un certain nombre ou de la totalité des soldats uruguayens d'Haïti si les circonstances le justifient ». C'est ce qu'explique le journal La Republica. Pour l'heure, il n'y a pas encore de réaction en Haïti.

Guatemala : pour Noël, la population veut de la paix comme cadeau

Le Guatemala est un petit pays d'Amérique centrale en proie à une guerre qui ne dit pas son nom, celle des gangs ultra-violents qui fait chaque année des milliers de morts. Et c'est ainsi qu'à quelques heures du réveillon de Noël, « la population ne souhaite qu'une chose », écrit La Prensa : « Plus que des cadeaux, les Guatémaltèques demandent la paix. »

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