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Revue de presse des Amériques

A la Une : Aux Etats-Unis, la survie de la réforme de la santé mise en question par la Cour suprême

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A la Une de tous les journaux américains aujourd'hui : la troisième et dernière journée de l'audience marathon devant la Cour suprême des Etats-Unis. Les juges de l'instance suprême se sont penchés hier sur la question de la survie de la réforme sur la santé.

« La Cour suprême semble prête à balayer l'ensemble de la loi », titre aujourd'hui le Christian Science Monitor. « Le point central de la réforme de la santé, à savoir l'obligation pour chaque Américain de se doter d'une assurance maladie, semble en péril constitutionnel. Les juges se sont donc posés cette question épineuse : que deviendrait le reste de la réforme, si celle-ci était amputée de sa pièce maitresse », rapporte le journal en ligne. « Il est clairement apparu que cinq des neufs sages de la Cour suprême pourraient juger le fameux « mandat individuel » contraire à la Constitution et de ce fait l'ensemble de la loi invalide ».

Clivage entre juges conservateurs et juges progressistes

Le Washington Post reproche dans des termes très durs aux cinq juges conservateurs d'outrepasser leur fonction. Qui sont ces juges qui voudraient non seulement abroger une disposition de la loi mais qui voudraient gommer purement et simplement toutes les mesures votées par le Congrès, se demande le journal. « Ils se prennent pour des sénateurs. Ils se prennent pour des députés. Faut-il leur rappeler que le pouvoir législatif est censé rester entre les mains de notre gouvernement, démocratiquement élu » ?

Les républicains n’ont pas d’alternative à la réforme d’Obama
 
Mais le mal est fait. Et une question hante désormais les esprits : que se passerait-il, si l'ensemble de la loi était invalidé par la Cour suprême ? Cette question a été posée ce mercredi en direct et en prime time à Mitt Romney, invité de la chaîne NBC. « Force est de constater que le candidat favori à l'investiture républicaine n'avait aucune réponse à cette question », raconte aujourd'hui le Boston Globe qui souligne : « Si la réforme était définitivement enterrée par la Cour suprême, cela aurait non seulement des conséquences pour des millions d'Américains, mais également des répercutions directes sur la campagne électorale ».

« Il est en effet facile pour les candidats républicains de répéter à qui veut l'entendre : « la réforme d'Obama sur la santé ? Je suis contre !» Mais quand il s'agit d'apporter des réponses claires sur des possibles alternatives à la loi, le vide est criant », estime le Boston Globe qui conclut : « Les candidats républicains seront forcés de réécrire leur stratégie électorale, et il n'est pas sûr qu'ils réussiront ».

Cuba : à qui bénéficie la visite du pape ?
 
La visite papale à Cuba est terminée. C'est l'occasion pour le Miami Herald d'en faire un résumé. « La visite du pape Benoît XVI ne va pas produire beaucoup de changements, mais tout le monde - le pape, le régime militaire cubain, les dissidents et les exilés cubains - peuvent clamer un semblant de victoire. La question est donc de savoir qui a gagné le plus », estime l'éditorialiste.

« Pour le régime castriste, la visite papale était une occasion à ne pas rater. Les images d'un Raul Castro tout sourire à côté de Benoît XVI, ou encore celles de Fidel main dans la main avec le pape ont aidé le régime à gagner en légitimité. Il est en effet très important pour les frères Castro de montrer le visage d'un Cuba qui commence à s'ouvrir. Le régime a peur que le Venezuela mette fin à ses 10 milliards de dollars d'aide annuelle, si jamais Hugo Chavez était victime de son cancer ou perdait l'élection en octobre. Raul Castro se doit donc d'envoyer au monde entier l'image d'un pays, ouvert aux investissements étrangers », explique le Miami Herald.

Venezuela : Chavez tente de rassurer sur son état de santé
 
Justement à propos d’Hugo Chavez : ces derniers jours, Caracas bruissait de rumeurs, le disant au plus mal en raison de sa maladie. Vrai ou faux, le président vénézuélien a en tout les cas encore la volonté de contrer ce qu'il appelle « les mauvaises langues » et les « tentatives de déstabilisation ». Pour cela, « Hugo Chavez est rentré plus tôt que prévu de Cuba, où il a reçu une première série de séances de radiothérapie pour intervenir depuis le palais présidentiel », rapporte aujourd'hui le journal Ultimas Noticias.

El Universal cite également le chef d'Etat : « Si on se voit obliger de ralentir le rythme, cela ne veut pas dire qu'il y a un vide de pouvoir comme je l'entends dire par ici. Nous allons gagner les élections du 7 octobre avec plus de 60% des voix», prédit Hugo Chavez.

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