Les Etats-Unis déplorent le maintien en détention d'Alan Gross à Cuba
Le département d’Etat déplore que l’Américain Alan Gross ne figure pas parmi les prisonniers libérés par Cuba. Après la décision de Raul Castro de libérer près de 3000 prisonniers dans les prochains jours, les Etats-Unis ont déploré qu’un de leurs ressortissants détenu depuis 2009 ne fasse pas partie du groupe.
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Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Alan Gross, un sous-traitant du département d’Etat, avait été arrêté en 2009 alors qu’il livrait à la communauté juive de Cuba des ordinateurs et des téléphones satellitaires. Accusé d’espionnage, il avait été condamné en mars à 15 ans de prison.
Depuis son arrestation, les Etats-Unis n’ont cessé de réclamer sans succès sa libération. Depuis cet incident, les relations américano-cubaines, que Barack Obama avait essayé d’améliorer, sont au point mort.
La décision de Raul Castro de ne pas inscrire Alan Gross sur la liste des 2900 prisonniers qu’il va libérer pour les fêtes a amené le département d’Etat à exprimer sa profonde déception soulignant la mauvaise santé du prisonnier et les souffrances endurées par les siens.
L’épouse d’Alan Gross a pour sa part déclaré que sa famille avait le coeur brisé. « Alan a 62 ans, il a perdu 40 kilos, il est déprimé et a perdu tout espoir de revoir sa mère, a-t-elle déclaré. Je demande une nouvelle fois à Raul Castro de faire preuve de compassion et de libérer Alan à l’occasion de l’important fête juive de Hanoukka. »
La Havane a précisé que tous ceux condamnés pour des crimes tels que meurtre, espionnage ou trafic de drogues n’avaient pas droit à l’amnistie.
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