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La Revue de Presse des Amériques

A la Une : Pablo Neruda assassiné en 1973 ?

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Une information sème le trouble au Chili. C’est une déclaration de Manuel Araya, le chauffeur de Pablo Neruda. Le 19 septembre 1973, lorsqu’une ambulance emporte le célèbre poète à la clinique Santa Maria de Santiago, Manuel Araya est dans la Fiat 125 blanche qui escorte l’ambulance. Pablo Neruda est en phase terminale d’un cancer de la prostate. Quatre jours plus tard Manuel Araya est toujours aux côtés de Pablo Neruda lorsque celui-ci décède. Il parait évident que l’écrivain chilien a succombé à sa maladie.

Mais presque 40 ans après, son ancien chauffeur sème le trouble : dans une interview à une revue mexicaine et reprise par le journal chilien Latercera, Manuel Araya affirme que Pablo Neruda a été assassiné par les militaires chiliens. Il aurait reçu une injection mortelle dans le ventre parce qu’il avait décidé de partir en exil dès le lendemain au Mexique. Il affirme aussi que la femme de Pablo Neruda a choisi de ne pas engager de poursuites légales, de peur de perdre tous ses biens. Latercera précise que les amis et les biographes de Pablo Neruda ne croient pas à cette thèse car ils avaient pu constater que l’écrivain était réellement agonisant.

Oussama ben Laden chef de guerre jusqu’à sa mort

Les circonstances et les conséquences de la mort d’Oussama ben Laden continuent d’alimenter les journaux, en particulier le Washington Post. A propos des conséquences d’abord : le commando qui a mené l’opération a saisi un journal écrit de la main du chef d’al-Qaïda et des textes dans les ordinateurs qui montrent qu’Oussama ben Laden avait une obsession : refaire un 11-Septembre aux Etats-Unis. Cette obsession avait fini par créer des tensions avec les autres responsables d’al-Qaïda.

Dans ces écrits, toujours selon les informations du Washington Post, il exhortait les membres du réseau à recruter des non-musulmans qui sont opprimés aux Etats-Unis, les afro-américains et les latinos selon Oussama ben Laden. Ces « opprimés » seraient capables de se rassembler pour mener une nouvelle attaque d’ampleur. « Même enfermé dans son camp retranché au Pakistan, il continuait à se comporter comme un chef criminel qui continuait de donner ses ordres à ses plus fidèles lieutenants », écrit le Washington Post.

La CIA montre les photos d’Oussama ben Laden à quelques membres du Congrès

Côté circonstances de la mort d’Oussama ben Laden, il y a donc ces photos que le gouvernement américain ne veut pas rendre publiques mais que la CIA a commencé à montrer. Si l’on en croit d’autres révélations du Washington Post, il y en 15 qui doivent être montrées à quelques membres du Congrès, ceux qui appartiennent aux quatre commissions concernées par le sujet.

Les raisons pour lesquelles la CIA accepte de leur présenter des photos est pour le moins étrange : « parce que cette opération est le résultat d’une parfaite coopération entre les services de renseignement américain et les forces armées, l’accès à ces photos est accordée aux membres des commissions du renseignement et de l’armée ». Une sorte de récompense donc. Récompense d’autant plus étrange que le spectacle ne semble pas réjouissant. Le sénateur républicain de l’Oklahoma James Inhofe a vu les 15 photos et elles sont plutôt horribles selon ses déclarations à CNN. « Un des projectiles est entré par une oreille et ressorti par un globe oculaire. Ou l’inverse le cerveau sortait de l’orbite, c’était plutôt horrible », a expliqué ce sénateur.

Les familles des détenus de Guantanamo autorisées à les voir ?

C’est une autre révélation du Washington Post : « Le Comité international de la Croix-Rouge négocie actuellement très sérieusement cette possibilité », écrit le journal. Le CICR est la seule instance habilitée à contrôler les conditions de détention. Elle a déjà permis d’organiser des vidéoconférences entre les détenus et leurs familles. Cette fois ce serait donc une étape supplémentaire en accordant aux familles un droit de visite à Guantanamo.

Selon le Washington Post, le Pentagone, le ministère de la Défense américain, estime que ce serait une étape décisive pour rompre l’isolement de prisonniers qui sont à Guantanamo parfois depuis près de 10 ans. Dommage qu’il ait fallu tant de temps pour que le Pentagone en prenne conscience.

107 épouses

Un guérisseur nigérian semble détenir un record : celui du nombre d’épouses. A 87 ans, il en a eu 107. C’est le Los Angeles Times qui interroge cet homme gourmand de femmes. « Je suis tombé amoureux de la première parce qu’elle était sincère et soucieuse de faire plaisir. La deuxième, une cousine était irrésistible parce qu’elle faisait tout ce que je souhaitais et rien que je ne voulais pas, la troisième m’a conquit parce qu’elle me demandait toujours mon avis » Ensuite, sa mémoire semble faire plus global. « La quatrième était très obéissante, comme la n°4,5, 6, 7 8 et 9, dit-il, les femmes, écrit le Los Angeles Times, semblent heureuses mais pas les autorités religieuses qui ont commencé à s’agacer quand il est passé d’un mariage tous les quelques mois, à un mariage toutes les quelques semaines ».

Aujourd’hui il n’en a « plus que » 86 qui ont entre 19 et 64 ans. Neuf sont mortes et il a divorcé de 12 d’entre elles parce qu’elles étaient désobéissantes. Rappelons que l’islam n’autorise la polygamie que si le mari est en mesure de bien s’occuper de ses femmes. Pas sûr que ce soit le cas cette fois.
 

 

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