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Colombie: plusieurs dizaines de milliers de personnes défilent contre Gustavo Petro

En Colombie, de nouvelles manifestations ont eu lieu dimanche 21 avril dans plusieurs villes du pays contre le président de gauche Gustavo Petro. La réforme de la santé est celle qui fait le plus grincer des dents. Cette marche a été lancée par le corps médical et a finalement été suivie par tous les secteurs et l’opposition. À Medellin, fief de la droite, la manifestation a été massive, avec plus de 200 000 personnes.

Des manifestants protestent contre les réformes du président colombien Gustavo Petro dans les secteurs de la santé, de la retraite, de l'emploi et des prisons, à Bogota, en Colombie, le 21 avril 2024.
Des manifestants protestent contre les réformes du président colombien Gustavo Petro dans les secteurs de la santé, de la retraite, de l'emploi et des prisons, à Bogota, en Colombie, le 21 avril 2024. © Luisa Gonzalez / Reuters
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Avec notre correspondante à Medellin, Najet Benrabaa

« Dehors Petro ! Dehors Petro ! » Ce slogan a résonné toute la matinée dans Medellin, en Colombie. Trois cortèges ont traversé la ville pour se retrouver près de la mairie. Cristina et Maria Cecilia sont remontées contre le président. « Nous protestons contre la réforme des retraites et aussi la réforme du système de santé. On est contre tout ce qu’est en train de faire notre président avec notre pays », explique Cristina. « Nous ne voulons pas d’une dictature comme celle du Venezuela. Dehors Petro ! Dehors Petro ! », ajoute Maria Cecilia.

« Il mène le pays vers le chaos »

Pour John Fredy Asprilla, cofondateur du mouvement culturel Son Bata de la Comuna 13, il est temps de lancer un dialogue national. « Le pays n’a pas pris le bon cap. Ce n’est pas le plus juste. Le pays a besoin de changements, mais pas de cette manière et comme le propose Petro. Il mène le pays vers le chaos, vers une rupture générale. Sa manière de mener, d’imposer les réformes, de gouverner est en train de diviser le pays », observe John Fredy Asprilla.

Bogota, Cali, Barranquilla, Carthagène, Bucaramanga et bien d’autres villes du pays se sont mobilisées. C’est un nouveau coup dur pour le président Gustavo Petro qui ne parvient pas à faire avancer ses réformes de la santé et du système des retraites.

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