Accéder au contenu principal

Argentine: Javier Milei renforce sa position pro-israélienne après l'attaque de l'Iran

En Argentine, la position catégoriquement pro-israélienne de Javier Milei contre l'Iran soulève des critiques. Le président libertarien a rompu avec la tradition argentine de non-alignement dans les conflits au Moyen-Orient, et de nombreuses voix, tant dans l'opposition que dans le monde académique, s'interrogent sur l'intérêt d'une position aussi intransigeante.

La position catégoriquement pro-israélienne du président argentin Javier Milei contre l'Iran soulève des critiques.
La position catégoriquement pro-israélienne du président argentin Javier Milei contre l'Iran soulève des critiques. © Natacha Pisarenko / AP
Publicité

Avec notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience

Dès qu'il a été informé de l'attaque de l'Iran contre Israël, Javier Milei a décidé d'annuler son voyage officiel au Danemark pour rentrer et diriger un conseil de sécurité à Buenos Aires. Un conseil de sécurité auquel il a convié l'ambassadeur de l'État hébreu en Argentine.

Dans un communiqué, le gouvernement argentin a exprimé avec emphase son soutien au droit d'Israël à se défendre, sans appeler à la désescalade et sans que le mot paix apparaisse une seule fois. Il s'agit là d'une rupture avec la tradition argentine de non-alignement dans les conflits au Moyen-Orient, rupture dont l'ex-président Alberto Fernandez n'a pas manqué de s'indigner.

Une position pro-israélienne qui interroge

Au-delà de l'opposition politique, de nombreux experts en relations internationales s'interrogent aussi sur l'intérêt pour le pays que peut représenter l'alignement total sur Israël décidé par Javier Milei. Le président argentin avait déjà annoncé sa volonté de déménager l'ambassade argentine de Tel-Aviv à Jérusalem.

La position pro-israélienne de Javier Milei interroge d’autant plus en Argentine que le vendredi 12 avril, la justice a estimé que les deux attentats sur le sol argentin – qui ont fait 97 morts dans les années 1990 – avaient été commandités par l'Iran. Des attentats qui avaient été motivés par un revirement dans la politique extérieure du président de l’époque Carlos Menem.

À lire aussiAttentats des années 1990 en Argentine: l'Iran et le Hezbollah de nouveau sur le banc des accusés

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.