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Au Venezuela, Machado dénonce l'arrestation du quatrième responsable de sa campagne

Au Venezuela, les autorités ne relâchent pas leur pression sur l’opposition à un peu plus de quatre mois de l’élection présidentielle, fixée au 28 juillet. Ce samedi 9 mars, un quatrième dirigeant du camp de la principale opposante au président Nicolás Maduro a été arrêté, et ce, alors que María Corina Machado n’est, pour l’instant, pas autorisée à se présenter.

María Corina Machado, candidate à la présidence de la coalition de l'opposition, donne une conférence de presse devant son siège de campagne à Caracas, au Venezuela, le lundi 29 janvier 2024, quelques jours après que la plus haute cour du pays a confirmé l'interdiction de sa candidature.
María Corina Machado, candidate à la présidence de la coalition de l'opposition, donne une conférence de presse devant son siège de campagne à Caracas, au Venezuela, le lundi 29 janvier 2024, quelques jours après que la plus haute cour du pays a confirmé l'interdiction de sa candidature. AP - Ariana Cubillos
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Même si la justice vénézuélienne l’a déclaré inéligible, María Corina Machado continue de faire peur aux autorités. Ce samedi 9 mars, comme l’a annoncé celle qui souhaite briguer la présidence du pays, c’est son chef de campagne, Emill Brandt, qui a été arrêté.

La cheffe de file de l’opposition vénézuélienne dénonce un kidnapping. « Sa famille ne sait pas où il se trouve », détaille un communiqué du parti Vente Venezuela, la formation de María Corina Machado. C’est la quatrième personne de son entourage qui est arrêtée depuis qu’elle a indiqué vouloir se présenter face au président sortant Nicolás Maduro lors des élections prévues le 28 juillet prochain.

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Violation de l'accord de la Barbade

Emill Brandt pourrait rejoindre les trois autres proches de María Corina Machado à l’Hélicoïde, une prison gérée par les renseignements vénézuéliens et qui fait l’objet de nombreuses dénonciations de la part d’ONG qui la décrivent comme un « centre de torture ».

Pour María Corina Machado, cette arrestation constitue une nouvelle violation de l’accord de la Barbade signé en octobre dernier entre le gouvernement et l’opposition. Celui-ci devait donner la possibilité aux candidats souhaitant se présenter de contester devant la justice leur inéligibilité. Ce que María Corina Machado avait fait en janvier dernier, mais la Cour Suprême, accusée d’être aux mains du pouvoir, avait confirmé son inéligibilité, écartant de facto celle qui avait remporté avec 92 % des suffrages la primaire de l’opposition vénézuélienne.

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