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À la Une: l’accord sur le relèvement du plafond de la dette à l’épreuve du Congrès américain

Le président de la Chambre Kevin McCarthy, arrive à son bureau de Capitol Hill, le lundi 29 mai 2023, à Washington. Après des semaines de négociations, le président de la Chambre et le président Joe Biden ont conclu un accord pour éviter au gouvernement un défaut de paiement.
Le président de la Chambre Kevin McCarthy, arrive à son bureau de Capitol Hill, le lundi 29 mai 2023, à Washington. Après des semaines de négociations, le président de la Chambre et le président Joe Biden ont conclu un accord pour éviter au gouvernement un défaut de paiement. AP - Jose Luis Magana
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Les élus démocrates et républicains vont-ils suivre l'exemple du président américain et du chef des républicains à la Chambre qui se sont mis d’accord ce week-end sur un compromis afin d’éviter aux États-Unis un défaut de paiement ? Le New York Times constate une « irritation palpable parmi bon nombre d'élus démocrates qui se posent cette question : à la recherche d'un consensus, Joe Biden a-t-il trouvé le juste milieu ou a-t-il trop cédé ? ».

À en croire le Boston Globe, la situation est encore plus tendue dans les rangs des républicains « où les élus ultraconservateurs du groupe Freedom Caucus ont déjà déclaré la guerre à l'accordAussi bien Joe Biden que Kevin McCarthy se préparent donc à une potentielle révolte contre leur texte », prévient The Hill. Et le Wall Street Journal conclut  : « Le Congrès américain s'apprête à vivre une semaine charnière. » 

► À lire aussi : Un accord de principe trouvé pour éviter un défaut de paiement des États-Unis

L'Uruguay confronté à une urgence absolue dans l'approvisionnement en eau potable.

« Le petit pays d'Amérique du Sud est en proie à des températures élevées et à la sécheresse. Le réservoir de Paso Severino, qui fournit de l'eau douce à plus de la moitié des 3,4 millions d’habitants du pays, n'est plus qu'à 5% de sa capacité. Montevideo, la capitale, n'a plus que quelques jours d'approvisionnement en eau douce », s'alarme le Washington Post. Le journal constate que « les conditions météorologiques extrêmes ont poussé les autorités à réagir de manière extrême ». Sans en informer au préalable la population, « l'entreprise publique en charge de la distribution de l'eau a obtenu l'autorisation d'ajouter à l’eau potable de l'eau provenant du Rio de la Plata, l'embouchure où l'eau douce des fleuves Paraná et Uruguay rencontre l'eau salée de l'océan Atlantique ».

Et c'est ainsi qu'au début du mois de mai, les « Uruguayens se sont réveillés avec une eau plus trouble que d'habitude, mais surtout au net goût de sel ». Résultat : la population est descendue dans la rue. Face à la contestation, le gouvernement a finalement officialisé un changement dans la réglementation de la purification de l'eau. « L’eau n’est pas disant "potable" selon la définition parfaite de ce qui est une eau potable. Une définition qui présente en fait des indicateurs. Nous disons que l’eau est buvable et consommable en accord avec la santé publique », a tenté de rassurer le ministre uruguayen de l’Environnement, Robert Bouvier.

Sa collègue, « la ministre de la Santé, a demandé aux patients souffrant d'hypertension et de maladies rénales de ne pas boire l'eau du robinet. En attendant, les prix de l'eau en bouteille s'envolent, et pour de nombreuses familles, il devient de plus en plus difficile d'acheter le précieux liquide », rapporte encore le Washington PostL'opposition uruguayenne reproche au gouvernement conservateur du président Luis Lacalle Pou une gestion catastrophique de cette crise historique de l'eau et demande un plan d'union nationale pour en sortir.

La sécheresse due au changement climatique n'est pas la seule raison du désastre, souligne le journal El Destape. « Les canalisations ne comptent pas moins de 1500 ruptures en raison d’un manque d'investissements dans les infrastructures. Ainsi, près de 50% de l’eau est tout simplement perdue », détaille le quotidien. « Sans parler de la construction clandestine de quelque 500 cutwaters - des structures destinées à contenir l'eau pour la production agricole ».

« Les rares pluies de ces derniers jours n'ont pas changé la situation. Et selon les météorologues, il faudra attendre juillet, voire août pour un retour de précipitations susceptibles d'apporter une amélioration », rapporte de son côté le quotidien La Diaria avant de conclure sur ce constat amer : « Rien n'indique que le gouvernement soit véritablement à la recherche de mesures d'atténuation d'urgence. Il n’a même pas mis en place de comité de crise ». 

Mouvement Bwa Kale : 160 bandits présumés lynchés en un mois en Haïti

En Haïti, le mouvement Bwa Kale, ces citoyens qui s'en prennent à des présumés membres de gangs armés, a fait en quatre semaines plus de 160 morts dans le pays. « Des présumés bandits ont été pourchassés, lynchés et brûlés vifs dans tout le pays », écrit Le Nouvelliste en citant un rapport publié en fin de semaine dernière par le CARDH, le Centre d'analyse et de recherche en droits humains. « 134 présumés bandits ont été tués par la population dans le département de l'Ouest », où se situe la capitale Port-au-Prince, poursuit encore le quotidien. Mais de tels lynchages ont également eu lieu dans les départements Artibonite, Centre, Sud, Sud-Est, Grand'Anse et Nord.

Ce mouvement a eu un effet sur les violences commises par les gangs armés. Toujours selon le CARDH, « les assassinats perpétrés par les bandits ont connu une baisse de 70.55 %. Et il n'y a presque pas eu d’enlèvements ». « La peur a changé de camp », estime le journal Le National.

► À lire aussi : Haïti: face aux gangs, le mouvement «Bwa kale» prend de l'ampleur

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