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Gabon: comment l'application des recommandations du dialogue national se prépare

Une semaine après la remise du rapport du dialogue national, on attend de voir comment les autorités vont mettre en place ses recommandations. Suite au coup d’État d’août, plus de 600 délégués s’étaient réunis à Libreville pour proposer des réformes dans tous les secteurs. En recevant le document, le président Oligui Nguema avait promis la création d’un comité de suivi et surveillance pour veiller à leur mise en place. Des structures sont en cours de création pour préparer leur mise en application. 

Photo prise lors de l'ouverture du dialogue national au Gabon, le 2 avril 2024. On reconnait le général Brice Clotaire Oligui Nguéma (Gabon), le président centrafricain Faustin Archange Touadera et l'archevêque de Libreville Monseigneur Jean Patrick Iba Ba président du dialogue.
Photo prise lors de l'ouverture du dialogue national au Gabon, le 2 avril 2024. On reconnait le général Brice Clotaire Oligui Nguéma (Gabon), le président centrafricain Faustin Archange Touadera et l'archevêque de Libreville Monseigneur Jean Patrick Iba Ba président du dialogue. © Yves Laurent Goma/RFI
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En tout, trois comités doivent être créés. Le premier, chargé de rédiger une nouvelle Constitution, sera surtout composé de techniciens notamment universitaires, juristes et personnalités. Le document sera transmis au président, au gouvernement, puis au Parlement réuni en Congrès constituant afin de l’adopter et de le soumettre au référendum en fin d’année.

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Ensuite, un comité de suivi, comprenant spécialistes et politiques, chargé de transformer les résolutions du dialogue en textes, lois et règlements.

Enfin, un comité de surveillance pour veiller à ce que les deux autres transcrivent fidèlement ce qui a été décidé au dialogue…

Selon une bonne source, les décrets présidentiels devraient être signés dans quelques jours. Pour autant, ces réformes ne se feront pas d'un claquement de doigts, certaines étant plus urgentes que d'autres. Faute de temps, une grande majorité ne pourra s’appliquer avant la fin de la transition prévue en août 2025.

D’autres posent des problèmes juridiques. « Elles pourraient ne pas être conformes à la loi ou aux principes internationaux dont le Gabon est signataire. Par exemple, les questions d’orientation sexuelle », confie un expert.

Par contre, au rang des priorités, on trouve le nouveau code électoral, indispensable pour organiser le référendum.

Enfin, sur la demande controversée de suspension des partis, rien n’est encore fait. La décision doit venir d’une loi votée au Parlement où les débats promettent d’être intenses sur la question.

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