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Mexique: les candidats à la présidentielle débattent à nouveau, à un mois du méga-scrutin

La campagne électorale bat son plein. Les trois candidats vont s’affronter ce dimanche lors du second débat de cette présidentielle. Ils discuteront d’inflation, de la pauvreté, de développement durable, des sujets économiques.  

Les trois candidats à la présidentielle du Mexique : Xóchitl Gálvez, Jorge Álvarez Máynez, Claudia Sheinbaum.
Les trois candidats à la présidentielle du Mexique : Xóchitl Gálvez, Jorge Álvarez Máynez, Claudia Sheinbaum. AFP - RODRIGO OROPEZA,CARL DE SOUZA
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Avec notre correspondante à Mexico, Gwendolina Duval

Le Mexique vote le 2 juin prochain pour des élections générales, les plus grandes de l’histoire du pays. Plus de 20 000 mandats locaux seront renouvelés parmi les municipalités, les États et au Parlement. Près de 97 millions de Mexicains voteront également pour leur nouveau président. Un peu plus d’un moins avant l’élection, la candidate du parti Morena Claudia Sheinbaum, ex-maire de Mexico, est largement en tête avec d’environ vingt points d’avance sur sa rivale de la droite Xochitl Galvez et loin devant Jorge Alvarez Maynez du parti Mouvement citoyen.

Aucun grand rebondissement n’est attendu pour ce second débat entre les candidats. La réduction de la pauvreté et des inégalités sont des thèmes qui sont chers à la favorite Claudia Sheinbaum. Elle pourra donc en profiter pour mettre en avant son bilan en tant que maire de Mexico et celui de l’actuelle administration de son parti Morena qui ont été à l’origine de plusieurs nouveaux programmes sociaux. De plus, d’un certain point de vue, l’économie mexicaine va plutôt bien. Le peso est très fort en ce moment. L’environnement est relativement stable, et le pays attire beaucoup d’investissements américains, notamment en relocalisant des activités des États-Unis chez ses partenaires voisins (« nearshoring ») donc principalement au Mexique. 

De son côté, l’opposante Xochitl Galvez qui emmène un front PRI-PRD-PAN pourra toujours souligner les points faibles de l’économie mexicaine : l’inflation autour de 4,6% et le fait que la pauvreté concerne encore près d’un mexicain sur deux. Depuis le départ, sa stratégie consiste à attaquer le bilan du gouvernement d’Andres Manuel Lopez Obrador. Mais surtout, depuis le premier débat où elle est apparue stressée et où les commentaires ont critiqué son manque de charisme, l’enjeu pour elle sera d’apparaitre comme une figure présidentiable.

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