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Comment l’Algérie veut accroître sa production de lait en poudre avec l’expertise qatarienne

Le ministère algérien de l'Agriculture a signé le 24 avril 2024 à Alger un accord-cadre avec la société qatarienne Baladna pour la réalisation d'un projet intégré de production de lait en poudre dans la région de l'Adrar, dans le sud algérien. Détails.

[Image d'illustration] Une vache en train de paître, dans les montagnes algériennes.
[Image d'illustration] Une vache en train de paître, dans les montagnes algériennes. Getty Images/500px - Noureddine Belfethi / 500px
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Produire 200 000 tonnes de lait en poudre, c'est l'objectif de l'Algérie toujours très dépendante des importations. Pour y arriver les autorités ; via le Fonds national d'investissement de l'État, ont signé un accord-cadre avec un géant de l'agro-alimentaire qatarien : un projet de 3,5 milliards de dollars qui devrait se traduire par la construction de plusieurs grandes fermes d'élevage dans la région de l'Adrar, dans le sud algérien.

L'objectif de l'accord paraphé à Alger cette semaine est de rendre l'Algérie plus autonome en lui permettant de produire 50 % de ses besoins en lait en poudre. Pour y arriver, Alger a choisi le groupe Baladna, qui, au moment du blocus contre le Qatar en 2017, a réussi en un temps record, à faire sortir de terre une méga-ferme laitière automatisée de 24 000 vaches. Des bêtes importées par avion de plusieurs pays, dont les États-Unis et l'Australie.

Un défi immense pour l'Algérie

Le projet algérien, devrait, lui, se déployer concrètement sur 117 000 hectares, dans le sud du pays. L'ambition est de construire une ferme d'élevage de bovins pour la production de lait et de viande, une usine de fabrication de lait en poudre et, au même endroit, de faire pousser le fourrage et les céréales nécessaires à l'alimentation des bêtes.

Le défi est immense pour l'Algérie qui n'a jamais réussi pour l'instant à développer un élevage laitier à très grande échelle, qui soit pérenne, tels que ceux qui existent au Qatar ou encore en Arabie Saoudite, peut-être parce que s'occuper de génisses, est une activité plus technique qu'engraisser des bovins pour leur seule viande : elle nécessite une alimentation équilibrée, et une surveillance sanitaire rigoureuse des animaux.

À écouter aussiOrient Hebdo - L’élevage, un enjeu majeur pour l’alimentation au Maghreb

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