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Soudan: les Émirats arabes unis nient tout soutien aux FSR dans une lettre à l’ONU

Près d’un mois après des accusations portées fin mars par le représentant permanent du Soudan, les Émirats arabes unis répondent. Dans une lettre envoyée lundi 22 avril au Conseil de sécurité, la mission émiratie auprès des Nations unies nie tout soutien aux Forces de soutien rapide (FSR) du général « Hemedti » et s’indigne. En raison de ces accusations, le représentant de Khartoum avait demandé au Conseil de sécurité de sanctionner les Émirats, un ensemble qui a indigné Abou Dhabi.

Les autorités soudanaises avaient accusé Abou Dhabi de soutenir les FSR, Ici, le général Mohamed « Hemedti » Hamdane Daglo, au centre, présente ses condoléances au cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis et souverain d'Abou Dhabi, à l'occasion du décès du cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, le défunt président des Émirats arabes unis, à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, le dimanche 15 mai 2022.
Les autorités soudanaises avaient accusé Abou Dhabi de soutenir les FSR, Ici, le général Mohamed « Hemedti » Hamdane Daglo, au centre, présente ses condoléances au cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis et souverain d'Abou Dhabi, à l'occasion du décès du cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, le défunt président des Émirats arabes unis, à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, le dimanche 15 mai 2022. © Abdulla Al Neyadi/Ministère des affaires présidentielles via AP
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Avec notre correspondante à Nairobi, Gaëlle Laleix

« Des allégations sans fondement » : c’est ainsi que la mission des Émirats arabes unis auprès des Nations unies qualifie les accusations soudanaises. Elle n’y voit qu’une « diversion » pour faire oublier « le conflit et la situation humanitaire » au Soudan. 

Le 30 mars, le représentant permanent du Soudan a envoyé une lettre circonstanciée au Conseil de sécurité : une plainte de 78 pages – « preuves et photos à l’appui », selon les diplomates soudanais - pour motiver des sanctions à l’encontre des Émirats. Il y est question d’aide apportée aux FSR du général Mohamed « Hemedti » Hamdane Daglo, en guerre contre l’armée régulière. Il est également question de ravitaillement en armes et de mercenaires, le tout passé à travers la frontière tchadienne, avec la complicité de Ndjamena.

Ces accusations ne sont pas nouvelles. Elles motivent d’ailleurs depuis des semaines la rétention par les autorités de Port Soudan de l’aide humanitaire venue du Tchad à destination du Darfour. Les autorités tchadiennes les ont toujours réfutées.

Dans sa lettre envoyée lundi, la mission des Émirats s’inquiète quant à elle « de la dissémination de fausses informations qui sapent toute tentative de dialogue constructif ».

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