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Après le naufrage meurtrier d'une baleinière, la Centrafrique fait son deuil

Trois jours après le naufrage d’une baleinière sur la rivière M’poko, le bilan ne cesse de s'alourdir. Ce lundi, la protection civile a annoncé un nouveau bilan provisoire d’au moins 62 morts mais selon certains témoins, plus de 70 personnes auraient péri dans le naufrage. De son côté, le gouvernement a décrété trois jours de deuil national tandis que les recherches continuent dans les villages environnants.

Plusieurs dizaines de morts et de blessés dans le naufrage d'une baleinière ce vendredi à Bangui.
Plusieurs dizaines de morts et de blessés dans le naufrage d'une baleinière ce vendredi à Bangui. © Capture d'écran
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Avec notre correspondant à Bangui, Rolf Steve Domia-Leu

Ici au quartier de Petévo dans le sixième arrondissement, des pailles sont plantées au bord de la route en signe de deuil. Lorsque l’on demande à Magalie, une habitante, les nouvelles de sa mère, la jeune femme fond en larmes. « Les fouilles se poursuivent mais on n'a pas encore retrouvé le corps de ma mère. Mon père, qui a lui aussi été victime du naufrage, est toujours dans le coma et se bat entre la vie et la mort », témoigne-t-elle.

Face au drame, le gouvernement a décrété trois jours de deuil national. « Le chef de l'État a décrété les lundis 22, mardi 23 et mercredi 24 avril 2024 jours de deuil national sur toute l'étendue de la RCA. Ces jours de deuil national ne sont pas fériés et tous les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics », selon Albert Mokpem, porte-parole paroles de la présidence.

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Si Eude Damanzi salut ce message, il affirme que les survivants ont des besoins plus urgents. « Tout le monde attendait ce moment de deuil national mais cela ne doit pas s'arrêter ici. Les autorités doivent également prêter main forte aux familles éprouvées et les victimes qui sont encore à l'hôpital. Dans ce contexte difficile, il faut de l'aide humanitaire pour réconforter ces familles », estime-t-il.

Ce lundi, encore quatre corps ont été repêchés à 60 km au sud-ouest de la capitale. La protection civile a déployé ses équipes en aval du fleuve et les fouilles continuent dans les villages environnants.

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