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Libye: l'ONU salue l'accord trouvé pour la répartition des revenus pétroliers

La Manul s'est félicitée de l'accord du 8 juillet pour la création d'une Haute commission de surveillance financière des revenus pétroliers. Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen, avait appelé à un partage équitable des recettes, donnant un délai « jusqu'à fin août » pour la création de cette commission. Oussama Hamad, chef de l'exécutif parallèle installé à l’Est libyen, avait menacé de bloquer les exportations d'hydrocarbures, exigeant une saisie des revenus pétroliers gérés par Tripoli.

Le chef militaire de l'Est libyen Khalifa Haftar, en janvier 2020 à Athènes. (image d'illustration)
Le chef militaire de l'Est libyen Khalifa Haftar, en janvier 2020 à Athènes. (image d'illustration) REUTERS/Costas Baltas
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L'annonce de la création de cette commission fait baisser d'un cran la tension qui était montée durant les deux dernières semaines. La Haute commission de surveillance financière est présidée par Mohammed el-Menfi, qui dirige le Conseil présidentiel, la plus haute autorité de l'exécutif libyen. Elle est composée de 18 membres représentant les différentes parties et institutions politiques et financières. Selon un décret du Conseil présidentiel, cette commission sera chargée de déterminer le volet des dépenses. 

Le mécanisme mis en place, afin d'obtenir un partage équitable des revenus d’hydrocarbures, devait déjà être créé l'an dernier. Il s'agissait d'ailleurs d'une condition fixée par le camp de l'Est libyen pour accepter de rouvrir les terminaux pétroliers bloqués après un mois et demi de fermeture en avril 2022.

Les recettes pétrolières constituent la principale source de revenus du pays et sont souvent au cœur des querelles entre camps rivaux. Quant aux champs pétroliers, ils sont situés à l’Est et dans le Sud libyen, territoires contrôlés par les forces du maréchal autoproclamé Khalifa Haftar.

La Mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul) voit dans cet accord un « consensus politique » entre institutions et acteurs politiques rivaux et espère qu'une telle « approche inclusive » puisse renforcer « la transparence dans la gestion des fonds publics et une répartition équitable des ressources nationales ». 

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