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Congo-Brazzaville: le président kényan William Ruto s’adresse au Parlement lors de sa visite d’Etat

Il s’agit de la première visite d’Etat de William Ruto au Congo. Le Chef de l’Etat kényan est arrivé, vendredi 7 juillet, à Brazzaville pour une visite d’Etat de trois jours. Il a été reçu dès sa descente d’avion, par son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.

Vue extérieure du Palais du parlement du Congo-Brazzaville
Vue extérieure du Palais du parlement du Congo-Brazzaville assemblee-nationale.cg
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avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Lors d’un discours, de plus d’une heure, axé sur plusieurs thématiques comme les changements climatiques, la dette des pays africains ou encore le faible niveau des échanges intra-africains, William Ruto s’est adressé au Parlement congolais.

Pour le dirigeant kényan, l’Afrique est victime des changements climatiques, alors qu’elle n’est pas émettrice des gaz à effet de serre. Il invite les pays du continent à adopter une position commune pendant les négociations liées au climat.

« Nous ne voulons plus être les éternelles victimes, nous voulons être sur la table des négociations pour pouvoir prendre part aux décisions », a-t-il déclaré.

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S’agissant de la dette qui étrangle les pays à faibles revenus, William Ruto a indiqué qu’on ne peut pas la régler en s’endettant davantage. Quand vous êtes dans le trou, arrêtez de creuser, a-t-il ajouté.

« La dette, à elle seule, a dépassé 70 milliards de dollars en 2022. C’est à peu près l’équivalent de 24 % du PIB des pays africains. Ceux-ci dépensent beaucoup sur le service de la dette que tout autre pays et que toute autre dépense », a-t-il déploré.

Enfin William Ruto a aussi déploré le faible taux du commerce intra-africain qui est seulement de 17 %. Il a néanmoins salué certaines initiatives communes comme la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf).

Ce samedi 8 juillet, le président kényan doit signer une série d’accords avec son homologue congolais, avant de s’envoler pour la ville d’Oyo dans le nord.

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