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Guerre en Ukraine: ses répercussions politiques en Afrique du Sud

En Afrique du Sud, le parti au pouvoir, le Congrès national africain, a réagi à l'invasion russe, ce dimanche 27 février. Dans un long communiqué confus, l'ANC se dit inquiet par l'escalade rapide du conflit entre la Russie et l'Ukraine et appelle à sa résolution, par la seule médiation entre les deux pays. Une prise de position tardive, comme l'avait été jugée celle du président Cyril Ramaphosa.

Le président sud-africain et chef de l'ANC Cyril Ramaphosa lors de son discours à la Nation effectué au parlement au Cap, le 11 février 2021 (Image d'illustration).
Le président sud-africain et chef de l'ANC Cyril Ramaphosa lors de son discours à la Nation effectué au parlement au Cap, le 11 février 2021 (Image d'illustration). © Esa Alexander/Pool via REUTERS
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Avec notre correspondant à Johannesburg, Romain Chanson

Le parti d'opposition de l'Alliance démocratique dénonce la lenteur de l'ANC à condamner le conflit et souligne les liens du parti avec un oligarque russe.

L'ANC et la Russie ont une longue histoire en commun. L'Union soviétique était le plus grand allié du parti sud-africain dans sa lutte contre le régime de l'apartheid. Moscou entrainait les soldats de la branche armée de l'ANC et fournissait du matériel.

L'ancien président, Thabo Mbeki, a fait une partie de ses études à Moscou. De ces années de combat, est née une amitié à long terme. Jacob Zuma, président de 2009 à 2018, était très proche de Vladimir Poutine jusqu'à passer des vacances en Russie. D’ailleurs, ce dimanche 27 février sur Twitter, le clan Zuma affiche son soutien au président russe dans sa guerre contre l'Ukraine.

L'Alliance démocratique exige le gel des avoirs de Victor Vekselberg

De Poutine, il est encore question quand on se penche sur les financements de l'ANC. Parmi les donateurs figure l'entreprise minière Manganese of Kalahari, détenue en grande partie par l'oligarque russe Victor Vekselberg, ami du président russe. L'Alliance démocratique, premier parti d'opposition sud-africain, y voit la raison pour laquelle l'ANC refuse de condamner clairement l'invasion russe. L'Alliance démocratique exige le gel des avoirs de cet oligarque.

De son côté, l'ANC exige que les deux parties - l’Ukraine et la Russie - se mettent autour de la table pour négocier.

►À lire aussi : En Afrique du Sud, l'ANC financée par un milliardaire russe

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